Terminus Elicius de Karine GIEBEL
Quatrième de couverture :
Istres - Marseille. Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidien entre son travail au commissariat et la maison de sa mère. Elle espère qu'un événement viendra secouer le fil de son existence.
"Vous êtes si belle, Jeanne. Si touchante et si belle." Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, aura pour terminus le bout de l'enfer...
Mon ressenti :
J'ai trouvé ce livre dans une boîte à lire, je me suis dit que c'était l'occasion de le découvrir, en effet, je ne pense pas que je l'aurais acheté, il va d'ailleurs retourner se promener très bientôt.
Jeanne travaille dans un commissariat, elle y travaille dans les bureaux car elle était trop petite pour devenir policière. Elle vit chez sa mère et prend le train tous les matins pour aller travailler. Un jour, elle va découvrir une lettre coincée entre deux sièges qui lui est destinée. Une vraie déclaration d'amour, une personne qui connaît bien des choses sur elle. Mais en plus de cette déclaration il y a le fait qu'il lui avoue aussi avoir tué des personnes. Elle va avoir des lettres tous les soirs, elle est impatiente de les lire.
Un petit livre qui se lit bien et vite. Qui est cette personne ? Comment connaît-il autant de choses sur Jeanne ? Pourquoi tuer ces personnes ? Quel est le lien entre ces meurtres ? Le suspense est bien présent, on tourne les pages assez vite, va t-elle le dénoncer ou essayer de l'arrêter seule ? Pourquoi Esposito qui s'occupe de l'enquête ne l'écoute pas ?
Autant de questions pour un suspense agréable, déroutant, original sans être phénoménal. En effet, on se demande pourquoi Jeanne met autant de temps à réagir. Un bon livre distrayant, un suspense qui nous tient en haleine mais un côté un peu trop "fleur bleue" pour moi.
Terminus Elicius - Karine GIEBEL - La Vie du Rail 2004 - 249 pages.