Le grand marin de Catherine POULAIN
Quatrième de couverture :
Une femme rêvait de partir. De prendre le large. A Kodiak, en Alaska, elle trouve une place à bord d'un de ces bateaux qui pêchent la morue noire, le crabe et le flétan. Elle supporte l'humidité permanente, la fatigue, la peur, les blessures... Et puis, il y a les hommes. A terre, elle partage leur vie, en camarade. En attendant de rembarquer. C'est alors qu'elle rencontre le Grand Marin.
Mon ressenti :
Lili est en Alaska, son rêve est d'aller pêcher. Elle cherche donc un bateau qui pourra la prendre, lui apprendre, l'accepter pour ce travail difficile.
Elle embarque donc un jour, apprendre à pêcher, faire vite et bien, gérer le froid, les paquets d'eau de mer, les nuits sans sommeil. Une grande première partie va y être consacré, la difficulté, la faim, le froid, les mains engourdies, abîmées. La pêche, les poissons pêchés suivant les bateaux sur lesquels elle sera, les termes techniques etc...Son apprentissage du métier, les coups durs, les blessures. Puis, dans le dernier tiers du livre, elle a rencontré un homme, et il est plutôt consacré à cela, ira t-elle le rejoindre ? Pour se poser et avoir une vie plus calme ?
Je n'ai pas été super emballée par cette histoire, la première partie consacrée à son apprentissage et ses expériences sur les bateaux m'a parue longue, pleine de termes techniques, répétitives, glauque et difficile à certains moments. A fond dans la pêche, aucun regard sur le monde extérieur et sur ce qui l'entoure si ce n'est prendre des cuites et faire le tour des bars lorsqu'ils rentraient. La deuxième partie parle essentiellement de l'homme qui veut s'installer, se poser, avoir une vie plus calme, faire un bébé, mais Lili veut continuer à pêcher, n'est pas sûre. Dans cette partie, j'ai plus apprécié le regard extérieur mais je n'ai pas trop cru à cette histoire entre eux deux.
Voilà, je suis passée à côté de ce roman d'aventures, je comprends qu'il puisse plaire, par contre il n'est pas du tout pour moi car ne penser qu'à pêcher ne me fait pas du tout rêver, avoir froid, faim, se blesser encore moins. Je n'ai pas trouvé d'équilibre dans ce livre, autant dans les parties, l'écriture, les descriptions. Il a eu 8 prix littéraires, ce n'est donc qu'un avis personnel.
Le grand marin - Catherine POULAIN - Editions de l'Olivier 2016 - 369 pages.