En pause ....
Je me mets en pause pour une quinzaine de jours environ....
A bientôt
J'y parlerai de mes lectures et aussi d'autres choses
Quatrième de couverture :
1995, région des Grands Lacs, Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun, qui l'a mené de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux Etats-Unis, en passant par le sable de l'Egypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Balnche, la mère de Jim. Pour essayer de la comprendre, et peut-être de lui pardonner, celui-ci va tenter de retracer son parcours.
En parallèle, à travers le jouranl intime de sa mère, l'écrivain nous fait entrer dans l'intimité de celle-ci. Internée en 1966 dans un asile de Lausanne, Marie-Blanche se souvient de sa vie, commencée comme un conte de fées mais qui prit peu à peu des allures de tragédie.
Mon ressenti :
Nous voilà donc face à une fresque familiale, tout d'abord Renée et sa fille Marie-Blanche. Tout au long du livre , nous naviguons entre ces deux personnes, entre les années 1899 et 1966. Renée est une mère tyrannique, froide, elle ne pense qu'à elle et parcourt de nombreux pays et a de nombreux maris. Marie-Blanche, quant à elle pourtant fille de bonne famille, va plutôt aimer la vie de bohème, d'artiste et va se retrouver internée en 1966 en Suisse.
Tous les ingrédients d'une saga familiale sont là, de nombreuses années sont traversées avec les guerres et autres événements, on parcourt de nombreux pays, les caractères des deux femmes sont très différents et pourtant je n'ai pas aimé plus que ça. J'ai trouvé que le contenu est assez vide, il ne se passe pas grand chose, les personnages ne sont, pour moi, pas du tout attachants. Vers la page 400, je me suis quand même dit qu'il ne s'était pas passé grand chose pour l'instant dans cette histoire, j'ai l'impression que c'est toujours la même chose et je n'ai même pas eu l'impression de voyager.
Il y a cependant des éléments intéressants, comme l'explication de l'internement de Marie-Blanche, mais à mon avis que très peu exploités et sur les 600 pages du livre, beaucoup me paraissent inutiles.
J'avais beaucoup aimé Mille femmes blanches, un peu moins La fille sauvage et là je l'ai lu en entier mais j'avais vraiment hâte de terminer, c'est donc pour moi un rendez-vous raté, je suis passée à côté de cette histoire qui a des aspects intéressants et positifs mais pas assez à mon goût.
Quatrième de couverture :
Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir ce qu'elle veut, elle se pose la question : n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre ?
Mon ressenti :
Jocelyne Guerbette, mariée, 2 enfants grands a une vie simple à Arras, elle est mercière.
Un jour, elle gagne à la loterie et peut désormais s'offrir tout ce qu'elle veut, vient alors une série de questionnements sur le pouvoir de s'offrir tout tout de suite.
Voilà un livre qui se lit très vite et qui est très agréable, c'est une belle histoire.
Jocelyne se pose les questions par rapport à cet argent, elle se pose des questions sur sa vie simple, cette vie qu'elle aime comme elle est, et ce que pourrait lui apporter tout cet argent.
Il y a certes pas mal de bon sentiments mais cette histoire simple est une vraie bouffée d'oxygène, c'est rafraichissant, plein d'émotions. Elle se pose les bonnes questions, et si l'argent ne faisait pas le bonheur ?
Ce livre est touchant car il trouve un écho en chacuns de nous, chaque lecteur s'y retrouve car Jocelyne est forcément comme nous ou quelqu'un de notre entourage, une personne simple, sensible.
C'est le premier livre que je lis de lui, il va falloir que je me procure son premier roman.
L'avis de Malika link , celui de Géraldine link et il y en a pleins d'autres car on voit ce livre sur tous les blogs en ce moment.
Quatrième de couverture :
1982, au hameau de Menglazeg, au coeur des montagnes Noires de Cornouaille.
En rentrant du travail, Sylviane, dix-huit ans, croit apercevoir sous les remous de l'Aulne en crue le toit d'une voiture où pourraient se trouver, noyés, sa mère, son petit frère et sa petite soeur. Réalité atroce ou illusion suscitée par des remords confus que la jeune fille ne peut ni ne veut formuler ?
Au cours de la nuit, la réponse va peu à peu émerger du passé, jusqu'à la révélation d'un secret de famille stupéfiant.
Mon ressenti :
C'est la quatrième tome d'une série mais ils peuvent se lire indépendamment.
Pourquoi Sylviane pense t-elle que la voiture de sa mère peut être dans l'Aulne ?
Que s'est-il passé pour qu'elle puisse penser à une telle chose ?
Au début du livre on nous raconte aussi les jeunes années de sa mère et j'ai apprécié, l'écriture, c'est drôle, les descriptions sont très imagées et je me suis régalée.
Je n'ai pas pour habitude de mettre des extraits mais une fois n'est pas coutume, je me permets de mettre un petit passage car je pense que ce style d'écriture ne convient pas à tout le monde.
P 27 :
"Les vieilles écartèrent plus franchement leurs rideaux quand la mariée descendit du car, belle et rose comme une truie habillée par un grand couturier.
- Celle-là au moins, on voit qu'elle n'a pas eu faim, commentèrent-elles.
Les plus méchantes parleraient d'épouvantail à moineaux fabriqué aux Champs-Elysées : sur ces formes rebondies devant et derrière, sur toute cette chair, regardez donc cette robe cheuc'h ; enrichie [....]d'un mantelet en satin [.....]
Le bouquet, c'était une capeline de la taille d'un couvercle de lessiveuse, mais ramolli au chalumeau, qu'elle portait relevé sur le front pour ne pas être aveuglée, si bien que le couvre-chef lui flagadadassait dans le dos, couvrant ses omoplates à la façon d'un sombrero sur le dos d'un gaucho."
Il n'y a pas que cela dans le livre il y aussi et surtout l'histoire de Sylviane et l'apparition petit à petit du drame qu'il s'est passé.
Le lieu où se déroule l'action, déjà la Bretagne, terre de légendes et là un petit hameau pas très loin de Quimper avec cette fameuse rivière qui passe près de chez eux.
Les personnages habitant ce lieu sont atypiques, et un peu "sauvages".
Même si on devine assez vite le problème, ce livre se lit très bien, car tout est réunit pour qu'on se régale, les descriptions, les personnages et le lieu.
Un bon moment de lecture, c'est le deuxième livre que je lis d'Hervé Jaouen, j'avais déjà beaucoup aimé Hopital souterrain qui avait eu le Grand Prix de littérature policière en 1990.
Quatrième de couverture :
Un soir à Paris, Daniel Mercier, comptable, dîne en solitaire dans une brasserie, quand un illustre convive s'installe à la la table voisine : François Mitterrand. Son repas achevé, le Président oublie son chapeau, que notre Français moyen décide de s'approprier en souvenir. Il ignore que son existence va en être bouleversée. Tel un talisman, ce célèbre feutre noir ne tarde pas à transformer le destin du petit employé au sein de son entreprise. Daniel aurait-il percé le mystère du pouvoir suprême ? Hélas, il perd à son tour le précieux objet qui poursuit sur d'autres têtes son voyage atypique au sein de la société française des années 1980.
Mon ressenti :
C'est chez Yspaddaden que j'ai vu pour la première fois ce livre et c'est son article qui m'a donné envie de le lire.
Cette histoire est assez atypique et originale, le chemin du chapeau de François Mitterrand sur différentes personnes.
J'ai trouvé cette lecture plutôt agréable, ça se lit vite, j'ai cru à un moment que ça allait être toujours la même chose, c'est à dire le fameux voyage de ce chapeau mais il n'y a pas que cela, heureusement.
On navigue donc dans les années 80, de nombreuses références à ces années là ponctuent le récit histoire de se rémémorer cette période, des chansons comme C'est la ouate de Caroline Loeb, le journal télévisé de Mourousi, le début de Canal Plus et l'élite qu'elle pouvait créer lorsque les gens disaient qu'ils étaient les premiers abonnés....
Je ne veux pas trop en dévoiler sur ces références mais de nombreuses nous font sourire, ou nous font penser : Ah oui, c'est vrai j'avais oublier cela. On replonge dans ces années Mitterrand et pour ma part, cela m'a replongé dans mon adolescence.
C'est le deuxième livre que je lis de lui et comme Carrefour des nostalgies, j'ai passé un bon moment. Ce livre est vraiment original, l'histoire est bien traitée et on fait un grand bond en arrière.
Pour la deuxième fois je me soumets au Tag des 11 questions et je réponds aujourd'hui aux questions de Malika.
Les onze questions de Malika :
Comme pour la première fois, je ne taguerais personne d'autre car il a déjà beaucoup circulé et je remercie Malika d'avoir pensé à moi.
Quatrième de couverture :
" Deux jours après que sa voiture - une Chrysler LeBaron avec sièges en cuir et options haut de gamme- eut disparu de l'allée du garage, Warren Ziller longeait discrètement les demeures cossues de ses voisins, s'appliquant à boîter au même rythme que son chien."
Mon ressenti :
Voilà l'histoire d'une famille américaine, Warren, Camille et leurs trois enfants, Dustin, Lyle et Jonas.
Cela aurait pû être une belle histoire mais le père de famille va investir tout son argent dans un projet immobilier qui va mal se passer.Suite a cet investissemnt, les voilà tous dans une nouvelle région, habitant un beau quartier avec gardien, mais Warren n'ose pas annoncer à sa famille qu'ils n'ont plus un sou.
L'histoire est très plaisante et se lit très bien. Les personnages sont tous différents et on apprends à les connaître au fur et à mesure de la lecture, ils ont tous leur place dans l'histoire. La première partie est très agréable à lire, c'est drôle, les personnages ont tous leurs failles et c'est proche de la tragi-comédie. Au vu des événements du livre, la deuxième partie est beaucoup moins légère, plus grave, mais toujours traîtée avec un ton un peu grinçant.
J'ai passé un bon moment, c'était très plaisant à lire mais ce n'est pas le gros gros coup de coeur comme pour Clara, de nombreux avis ont été écrits car ce livre a été beaucoup lu et ils sont tous plutôt positifs.
Synopsis :
En pleine nuit, au milieu d'un champ d'éoliennes, deux informaticiens au chômage reversent un homme surgi de nulle part. A ses cotés, un sac rempli de billet : deux millions d'euros, là, à portée de main et aucun témoin. Que faire ? Appeler la police ou profiter de l'occasion ?
Le lendemain, dans un entrepôt à quelques mètres des lieux de l'accident, la police retrouve le corps de Mélodie, une fillette aveugle. Et si l'argent était destiné à payer sa rançon ? L'assassin a-t-il vu les chauffards ?
Le soir même, une autre enfant est kidnappée. Diabétique cette fois. Ses heures sont comptées. A l'hôtel de police de Dunkerque, le compte à rebours est lancé. Aux côtés du lieutenant Moreno, un collègue très prevenant, Lucie, une jeune brigadier de 26 ans, participe à sa première enquête.
Et curieusement, au sein du groupe crime, on a vite le sentiment que Lucie n'est pas là par hasard...
Source : Allociné.com
Mon ressenti :
Tout d'abord, je n'ai pas lu le livre, je n'ai d'ailleurs jamais lu de livres de Franck Thilliez, mais si vous voulez un avis sur celui ci , je vous invite à aller rendre visite à Philippe : D'un livre à l'autre link qui nous en parle en ce moment.
Pour ce qui est du film, il commence par deux hommes qui renversent un autre homme, ils se débarassent de l'individu et garde l'argent. Juste en face le ravisseur d'une petite fille assiste à la scène car cet argent était la rançon.
Le film commence plutôt de manière traditionnelle, puis les événements s'enchainent, et plus on avance, plus c'est glauque, compliqué et gore....
J'ai trouvé le film pas mal, mais voilà plusieurs jours que je l'ai vu et je l'ai presque déjà oublié car il y a énormémént d'informations, d'ailleurs au cours du film j'ai un peu décroché à un moment donné.
Mon chéri a lu le livre et il l'a préféré de loin au film car il a trouvé le film plus confus.
Quatrième de couverture :
"Et voilà que les choses, curieusement, lui apparaissent sous un autre jour, décalées : comme s'il avait suffi d'un rien, d'un léger déplacement, pour qu'elle ressente une tendresse nouvelle, étrangement poignante. Une tendresse pleine de questions. C'est elle qui n'avait rien compris."
Mon ressenti :
Ellen habite aux Etats-Unis et part quelques jours à Paris suite au décès de sa belle mère. Elle part dans son ancien quartier afin de s'occuper de l'appartement désormais vide. Ce voyage va lui permettre de se remémorer ses années de jeunesse dans ce quartier, l'histoire de sa famille, ainsi qu'un amour de jeunesse.
Tout se met en place petit à petit, les différents passages d'Ellen dans le quartier ou l'appartement lui rappelle un pan de son histoire. On avance par petites touches, l'avancée du récit se fait tout en douceur. Nous en apprenons donc de plus en plus sur l'histoire de cette Ellen, qui s'appelait auparavant en France Hélène, qui n'a pas remis les pieds en France depuis trente cinq ans à part pour l'enterrement de son père, un passage très rapide.
J'aime beaucoup l'écriture de Marie Sizun, c'est très fluide, tout comme le précédent Plage, c'est encore un épisode de solitude pour une femme, qui pense, se remémore.
J'ai passé un très bon moment, c'est le troisième livvre que je lis d'elle et j'aime beaucoup.
Synopsis :
Alex est totalement détruit depuis le meurtre de Margot, sa femme. Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image...le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...
Mon ressenti :
Nous avions lu, mon chéri et moi, le livre lors de sa sortie en poche. Nous nous souvenions avoir aimé cette lecture sans souvenirs précis du dénouement, c'était donc le bon moment pour voir ce film.
Le casting de ce film est vraiment épatant, une quantité d'acteurs très connus et talentueux, la bande originale est sympa.
Alors qu'Alex reçoit ce mail, huit ans après le meurtre de sa femme va commencer un suspense très prenant.Il n'arrive pas à y croire et pourtant c'est bien sa femme qu'il voit à l'image. L'intrigue est plutôt bien faite, ça monte bien crescendo, on est pris dans l'histoire, on est en haleine et on a hâte d'en connaître le dénouement.
Le dénouement est à la hauteur, aucune déception de notre part, mon chéri s'en est souvenu juste vers la fin, comme d'habitude il y a eu tellement de temps entre la lecture du livre et le film que nous n'avons pas pû comparer les deux histoires, nous avons toujours tendance à attendre pas mal de temps entre les deux, de cette manière nous appécions autant l'un que l'autre.
Un bon moment de détente et une intrigue qui tient la route.