Le tailleur de pierre de Camilla LÄCKBERG
Quatrième de couverture :
" La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer. Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l'avoir esquintée. Il jeta un coup d'oeil par-dessus bord mais ce qu'il vit n'était pas le casier. C'était une main blanche qui fendit la surface agitée de l'eau et sembla montrer le ciel l'espace d'un instant.
Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs... "
Un pécheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l'eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu'un l'a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ?
Alors qu'Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu'il est bouleversé d'être papa, Patrick Hedström mène l'enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines -querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles - dont les origines peuvent remonter jusqu'aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.
Mon ressenti :
Première lecture de cette auteure que je voulais découvrir depuis bien longtemps.
Nous suivons en parallèle l'histoire du tailleur de pierre qui commence vers 1920, et l'histoire qui se passe de nos jours avec la découverte du corps de Sara, 7 ans, noyée.
Dès le premier chapitre, le corps de Sara est découvert, on est tout de suite dans l'intrigue, beaucoup de personnages vont graviter dans ce petit village afin de brouiller les pistes. On soupçonne pas mal de monde, c'est très bien mené.
J'ai beaucoup aimé ce livre, et sans conteste je vais continuer à lire les livres de Camilla Läckberg. Un bon suspense, une intrigue, beaucoup de personnages mais on ne s'y perd pas. Bref, j'ai tout aimé, un vrai coup de coeur.
Le tailleur de pierre de Camilla Lackberg - Actes Sud 2009 - 475 pages