Danbé d'Aya CISSOKO et Marie DESPLECHIN
Quatrième de couverture :
" J'aimerais que celle ou celui qui lira ce petit livre mesure ce qu'il y a de déchirant. Il est mon au revoir à ceux que je laisse sur le quai (...) Il est mon au revoir à mon enfance de petite fille noire en collants verts, qui dévale en criant les jardins de Ménilmontant."
Quand Marie DESPLECHIN rencontre Aya CISSOKO, elles est touchée par la singularité de son histoire. Née de parents maliens, Aya a connu une enfance habitée de souvenirs délicieux, qui prend fin avec la disparition de son père et de sa petite soeur dans un incendie. Elevée par sa mère dans le respect du danbé, la dignité en malinké, Aya apprend à surmonter les épreuves et trouve dans la boxe un refuge.
Mon ressenti :
Nous suivons donc son histoire depuis qu'elle est petite et quel destin ! Pas épargnée par le vie, avec le décès du père et de la petite soeur, cette famille va continuer à vivre. Sa mère est malade et est suivie régulièrement, elle ne manque pas de caractère mais les élève dans le respect du "danbé". Aya se met à faire de la boxe, évidemment le seul sport que sa mère ne voulait pas qu'elle pratique et va connaître une ascension fulgurante dans ce domaine.
C'est une beau témoignage d'une vie hors du commun, d'un sport qu'elle a choisi (on a l'impression) un peu au hasard et dans lequel elle avait de fortes prédispositions pour évoluer aussi rapidement et connaître cette carrière.
J'ai beaucoup aimé ce récit qui nous transporte dans de nombreux univers et qui se lit quasiment d'une traite.
Danbé d'Aya CISSOKO & Marie DSPLECHIN - Calmann-Lévy 2011 - 183 pages