L'envie de Sophie FONTANEL
Quatrième de couverture :
"Pendant une longue période, qu'au fond je n'ai à coeur ni de situer dans le temps, ni d'estimer en nombre d'années, j'ai vécu dans peut-être la pire insubordination de notre époque, qui est l'absence de vie sexuelle.
Encore faudrait-il que ce terme soit le bon, si l'on considère qu'une part colossale de sensualité a accompagné ces années, où seuls les rêves ont comblé mes attentes -mais quels rêves-, et où ce que j'ai approché, ce n'était qu'en pensées-mais quelles pensées.
Sur ce rien qui me fut salutaire, et dans lequel j'ai appris à puiser des ressources insoupçonnées, sur ce qu'est la caresse pour quelqu'un qui n'est plus caressé et qui, probablement, ne caresse plus, sur l'obsession gonflant en vous et dont on dit si bien qu'elle vous monte à la tête, sur le foule résignée que je devine, ces gens que je reconnais en in instant et pour lesquels j'éprouve tant de tendresse, je voulais faire un livre."
Mon ressenti :
Voilà un livre "atypique" vu le sujet traité, l'auteur sort des sentiers battus pour s'attaquer à un sujet comme celui-ci.
J'ai aimé le début et beaucoup moins ensuite ....
Le début est très agréable, c'est bien écrit, elle décrit dans ces chapitres les 1ers jours ou semaines de bien-être après le début de l'abstinence.
J'y ai noté de belles formules, en voici une de celles que j'aime :
"Dès qu'on se rencontre soi-même, les autres cherchent qui ça peut bien être."
Puis j'ai l'impression que le livre se perd lorsqu'elle parle des autres, les gens qu'elle cotoie, autant sa copine de Bâle que son voisin Gordon....., j'ai commencé à décrocher à ce moment.
Je ne voyais pas trop ce qu'ils venaient faire là, j'avais l'impression qu'elle voulait étayer sa thèse et qu'elle voulait prouver que c'est elle qui avait raison.
Une fois passés ces épisodes, elle reparle d'elle mais c'était fini, j'étais perdue et n'ai plus jamais été dedans.
Je ne pense pas qu'il va me rester grand chose de cette lecture dans quelques semaines ou mois ...