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N'éteins pas la lumière de Bernard MINIER

Publié le par Emma

N'éteins pas la lumière de Bernard MINIER

Quatrième de couverture :

" Tu l'as laissée mourir … "

Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d'une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l'accuse de n'avoir pas réagi, il n'est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu'un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s'effondre. Avant que l'horreur fasse irruption.
Dans les ténèbres qui s'emparent de sa vie, la seule lueur d'espoir pourrait bien venir d'un certains Martin Servaz.

Mon ressenti :

Tout commence assez calmement, Christine reçoit une lettre, aucune adresse, aucun timbre, elle a juste été déposée. Elle apprend dans cette dernière qu'une femme va se suicider. Tout cela va être le point de départ de divers harcèlements, Christine va tout perdre.
En parallèle, Martin Servaz, est lui en maison de repos, mais il va tout de même enquêter en parallèle sur une affaire vieille d'un an.

C'est devenu quasiment un rituel en été de lire un Bernard Minier. Dans celui-ci nous sommes à Toulouse, il y est question de harcèlement, ça monte crescendo, on se demande même jusqu'où il va aller. Il y est aussi question des "space cowboys", les aventuriers de l'espace, mais aussi d'opéra. Bref, les thèmes sont très vastes et variés et autant dire qu'il n'est pas nécessaire d'aimer un de ces thèmes pour accrocher au livre. Car je pense que si il y a bien des sujets qui ne m'intéressent pas, ce sont bien la conquête spatiale et l'opéra.
C'est bien ficelé, ça se lit très vite, on a envie d'en savoir plus même si j'ai eu un petit passage à vide à un moment, j'ai vite retrouvé de l'intérêt.

Voilà un livre qui me permet de participer au challenge du pavé de l'été chez Brize.

N'éteins pas la lumière - Bernard MINIER - XO Editions 2014 - 700 pages.

N'éteins pas la lumière de Bernard MINIER

Publié dans beaucoup aimé

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Trois hommes, deux chiens et une langouste de Ian LEVISON

Publié le par Emma

Trois  hommes, deux chiens et une langouste de Ian LEVISON

Quatrième de couverture :

Comment passer d'un petit boulot… à un gros magot ? L'équation semble insoluble pour les trois jeunes héros de cette histoire qui végètent entre gagne-pain abrutissants et petits deals de cannabis. Le chômage, qui frappe cette ville minière des environs de Pittsburgh, n'arrange rien. A force d'humiliations, la graine du crime germe dans l'esprit des trois lascars inexpérimentés. Qu'il s'agisse de voler une télé ou une Ferrari, ils montent leurs coups en amateurs. Mais nous sommes en Amérique, le pays de tous les possibles, et l'ambition finira par les rattraper. D'autant qu'un bon plan se présente...

 

Mon ressenti :

Trois copains dont un marié avec un enfant sont les rois de la débrouille. Ils vivent près de Pittsburgh, une ville où le chômage règne et se débrouillent comme ils peuvent. Ils rêvent évidemment de pouvoir faire un "gros coup". En attendant, deux d'entre eux promènent des chiens.
C'est toujours une expérience assez inédite de lire cet auteur, une ville sinistrée, des jeunes qui veulent s'en sortir mais qui sont tout de même un peu fainéants, ils veulent tout immédiatement. 
Nous sommes dans une Amérique pauvre, qui n'a aucun espoir dans l'avenir, les personnages préfèrent végéter, fumer de l'herbe plutôt que de s'en sortir, on dirait des adolescents attardés alors qu'ils ont la trentaine.
C'est cynique, agréable à lire, un peu déjanté même si ce n'est pas celui que j'ai préféré de l'auteur, il me semble avoir beaucoup plus aimé il y a quelques années ma lecture, peut-être la surprise de la découverte.
Un bon titre quand même pour les amateurs du genre.

 

Trois hommes, deux chiens et une langouste de Ian LEVISON - Editions Liana Levi 2009 - 267 pages.

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Les derniers jours d'un homme de Pascal DESSAINT

Publié le par Emma

Les derniers jours d'un homme de Pascal DESSAINT

Quatrième de couverture :

Dans une ville sidérurgique du nord, deux voix se répondent à quinze d'intervalle. Celle d'un père, Clément, et celle de sa fille, Judith. Clément raconte la mort de sa jeune épouse et l'horreur de l'usine, jusqu'au drame qui va tout faire basculer. Judith, elle est âgée de dix-huit ans et orpheline. L'usine n'est plus là, mais elle a laissé un terrible héritage : crassiers, pollution des sols et des cours d'eau, maladies, chômage. Judith se remémore son enfance, et, surtout, cherche à comprendre qui était son père et comment il a trouvé la mort.

 

Mon ressenti :

Deux personnes racontent leur histoire, il y a Clément et Judith, la fille de ce dernier.
Clément vit avec sa fille, il l'élève suite à la disparition de la mère. Il va l'élever seul, assisté de temps en temps par Etienne, l'oncle de la fillette. Clément travaillait chez Europa, il rêve d'un avenir meilleur, mais ce n'est pas si évident.
Judith parle de sa vie quinze ans plus tard et de ses souvenirs, le site industriel est vide, tout est laissé à l'abandon et l'ampleur des dégâts est énorme. Les gens prennent conscience de la pollution importante qui existe, les maladies etc...

Impossible de lâcher ce livre, Pascal Dessaint trace l'histoire d'une famille, mais aussi d'une ville entière. Une ville sidérurgique qui emploie beaucoup de personnes mais qui fait des dégâts considérables. Des dégâts certes, mais une usine qui emploie des gens et beaucoup de gens. En même temps, ce n'est pas forcément bien vu de quitter l'usine, ou de vouloir changer les choses. Pourquoi la quitter alors qu'elle nous fait manger ? Pour certains qui sont nés là, ils y sont attachés malgré la pollution, et ne savent d'ailleurs pas où aller.
Des chapitres courts, deux personnages qui se complètent, ça monte crescendo dans la noirceur, on connait déjà la fin mais on veut savoir comment ils en sont arrivés là. On en ressort un peu sonné, celle ville abandonnée avec toujours ce même paysage, cette usine qui reste en face d'eux et la prise de conscience de tous les dégâts lorsque l'argent ne rentre plus. C'est fort, très fort.

 

Les derniers jours d'un homme - Pascal DESSAINT - Editions Payot & Rivages 2013 - 278 pages.

 

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Kinderzimmer de Valentine GOBY

Publié le par Emma

Kinderzimmer de Valentine GOBY

Quatrième de couverture :

En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille détenues. Dans les baraquements, chaque femme doit trouver l'énergie de survivre, au plus profond d'elle-même, puiser quotidiennement la force d'imaginer demain. Quand elle arrive là, Milla a 20 ans. Elle est enceinte mais elle ne sait pas si ça compte, si elle porte une vie ou sa propre condamnation à mort.
Sur ce lieu de destruction, comme une anomalie, une impossibilité : la Kinderzimmer, une pièce dévolue aux nourrissons, un point de lumière dans les ténèbres.

 

Mon ressenti :

Tout commence par Suzanne qui est dans un lycée pour parler des camps et qui doit répondre à une question précise. La suite s'enchaîne, elle tente de dérouler son  histoire sans rien oublier.

Elle s'appelle Milla, elle a vingt ans et elle va faire partie du convoi pour l'emmener à Ravensbrück. Elle sait qu'elle part dans les camps, elle va découvrir la vie en communauté, dans la saleté, les appels à 3h30 du matin, l'horreur, la puanteur. Elle cache un secret, elle est enceinte, elle n'a aucune idée de comment cela va se passer lorsqu'ils vont l'apprendre.

Comment raconter l'horreur, l'insoutenable ? On ne va rien nous épargner dans ce roman, le début est très martelant au niveau de l'écriture, plusieurs synonymes les uns à la suite des autres, des mots ou expressions en allemand comme quelque chose qui doit absolument rentrer dans la tête. Pour ne rien cacher, au commencement du livre, j'en ai fait des cauchemars. Âmes sensibles, vous pouvez passer votre chemin.
Puis je me suis habituée, tout est dépouillé, une sorte d'urgence dans l'écriture, il ne faut oublier aucun détail et pourtant le texte est absolument magnifique, l'histoire de ces petites parenthèses dans la kinderzimmer nous apporte un souffle, un espoir, une parenthèse. Il y a l'horreur, la crasse, la peur mais aussi l'entraide, l'amour, la solidarité, quelques bulles pour respirer.
Voilà un bon moment que je l'avais sur mes étagères, il me fallait le bon moment pour me lancer dans une telle histoire, j'avais déjà tenté une fois et c'était trop tôt. Un texte à découvrir absolument, j'ai attendu le moment propice mais j'ai été fascinée par cette écriture.

A découvrir  sans hésitation. C'est ma première lecture de cette auteure, je vais sûrement en lire d'autres, des suggestions ?

 

Kinderzimmer - Valentine GOBY - Actes Sud 2013 - 220 pages.
 

Publié dans Que je n'oublierai pas

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Roseanne de M. SJÖWALL et P.WAHLÖÖ

Publié le par Emma

Roseanne de M. SJÖWALL et P.WAHLÖÖ

Quatrième de couverture :

Le cadavre dénudée d'une jeune inconnue est retrouvé dans un canal proche de la petite ville de Motala. La victime semble avoir été violée. Martin Beck, de la Criminelle de Stockholm, est envoyé en renfort auprès de l'équipe locale chargée de l'enquête. Longtemps, les investigations piétinent, mais si Beck est un bon flic, c'est parce qu'il possède "les trois qualités les plus importantes indispensables à un policier : il est têtu, il est logique et il est d'un calme absolu. " Sans oublier qu'il est patient, incroyablement patient...

 

Mon ressenti :

Motala, une ville de Suède, des canaux, des écluses et surtout, une jeune femme retrouvée morte dans un canal, qui est-elle ? Comment s'est-elle retrouvée là ?

L'enquête commence, mais il n'y a aucun élément,  pas de personnes disparues, elle n'a aucun papier, ils ne savent rien d'elle. Elle a été retrouvée nue.
Martin Beck de Stockholm va devoir venir pour les aider dans l'enquête.
Nous vivons au rythme de l'enquête, c'est lent mais on ne s'ennuie pas une seconde. Les différents morceaux du puzzle vont se mettre en place petit à petit. 
C'est la première enquête sur dix , les personnages se mettent donc en place, nous découvrons ici surtout Martin Beck, son acharnement au travail, sa patience, sa minutie. Sa vie de famille  est un peu remisée, le boulot prenant le dessus.
Une enquête écrite en 1965, qui va se révéler assez moderne. C'est très efficace, très précis, beaucoup de dialogues, tout nous est décortiqué. 
J'ai passé un très bon moment, si je retombe sur ce duo d'auteurs, je lirai certainement un autre volet. La préface est écrite par Henning  Mankell.

 

Roseanna - M. SJÖWALL et P. WAHLÖÖ - 1ère édition du livre en 70 aux éditions Planète - 313 pages.

 

Roseanne de M. SJÖWALL et P.WAHLÖÖ

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Le triangle d'incertitude de Pierre BRUNET

Publié le par Emma

Le triangle d'incertitude de Pierre BRUNET

Quatrième de couverture :

Il y a des choses que même un soldat endurci n'oublie pas. Surtout quand il se sent partiellement responsable d'un désastre ! Etienne aurait-il pu éviter le massacre de Bisesero, au Rwanda, lorsqu'il y était déployé en 1994 ? Mille deux cents Tutsis massacrés en trois jours sans que l'armée française n'intervienne... Evidemment non : la décision de ne pas bouger était venue de plus haut. Homme d'action, il a dû compter les victimes.
De retour en Bretagne, Etienne s'abîme dans une perdition intime. Sa passion pour son métier d'officier, les camarades de son unité d'élite, sa femme, ses enfants, rien ne peut atténuer la honte qui le ronge et son besoin de s'avilir. il largue les amarres, au propre comme au figuré. Naviguer  avec Gilliatt, son voilier, pour trouver une autre existence, pour que le vent du large chasse le souvenir de l'odeur de la mort dans la chaleur suffocante de Bisesero. C'est dans des eaux naufrageuses où sa vie ne compte plus qu'il défiera enfin les fantômes des défaillances du passé...

Mon ressenti :

Etienne s'en va seul en voilier, il se fait un périple pour réfléchir. En effet, il a tout laissé tomber afin d'aller naviguer, femme, enfants, travail. C'est loin d'être un caprice, ou une lubie. Avant il était officier commando marine à Lorient, une de ses missions a été  l'opération Turquoise au Rwanda en 1994. Lorsqu'on a vu l'horreur, comment supporter et se remettre des conséquences ?

En alternance avec le carnet de bord du bateau, nous avons une partie à la troisième personne qui prend de la hauteur pour nous raconter sa vie, son métier, sa vie de famille.
Un sujet bien difficile, heureusement chaque élément nous est distillé parmi le reste, tout ce qui s'est passé au Rwanda est disséminé au milieu d'élément de voile , ou d'éléments sur sa famille, ses enfants. Cela permet de bien digérer l'ensemble, je ne pense pas que j'aurais pu supporter un chapitre entier sur la guerre. Il y a toujours eu et il y aura encore des militaires qui pètent un plomb et ne se remettent jamais de l'horreur qu'ils ont vus pendant une mission. Du coup, tout cela entraîne aussi des conséquences sur la vie de famille, de couple et leur vie hors mission.

J'ai beaucoup aimé cette histoire originale, on oscille entre la guerre au Rwanda, la voile, le roman d'aventures. Les termes techniques de voile sont très nombreux, j'en connaissais une partie (à part le titre) mais je ne pense pas que ce soit gênant si on ne les connaît pas du tout, il ne faut pas s'arrêter à cela car c'est bien plus qu'une accumulation de termes de voile.
Une très belle histoire à découvrir, je ne l'ai pas beaucoup vu sur les blogs, je crois qu'il a été noyé dans le flot de la rentrée littéraire, et c'est dommage car il a de nombreux et sérieux atouts.

Si je n'ai pas totalement réussi à vous convaincre, vous pouvez aller lire l'avis de Saxaoul.

 

Le triangle d'incertitude - Pierre BRUNET - Calmann-Lévy 2017 - 273 pages.

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Baignade surveillée de Guillaume GUERAUD

Publié le par Emma

Baignade surveillée de Guillaume GUERAUD

Quatrième de couverture :

C'est l'histoire d'un couple qui se défait, l'histoire de deux frères qui s'aiment et se regardent en chiens de faïence, une histoire de voyous aussi.
Un été, sur les plages du Cap-Ferret, un homme patauge dans l'ennui pendant que sa femme lui tourne le dos et que leur gamin tente de profiter du soleil. Jusqu'à ce que son frère débarque à l'improviste pour dynamiter ses vacances comme un jeune chien fou. Malgré l'amour fuyant, malgré les crises et la perspective du vide, malgré le sirop gluant de la nostalgie. Il est trop tard pour regretter ou pour recoller les morceaux. Alors dans un crescendo sec et nerveux, la tension monte entre les fracs des vagues.

 

Mon ressenti :

Estelle et Arnaud sont en couple, ce sont les vacances, et comme chaque année ils vont au Cap-Ferret. C'est la fin du couple, Estelle ne veut pas participer à ces vacances, elle passe son temps sur son téléphone portable, Arnaud essaie de l'intégrer et de la faire participer aux activités en compagnie de leur fils qui veut profiter de la plage et des nombreuses activités du bord de mer. Tout va changer lorsque le frère d'Arnaud arrive. Il se comporte comme un chien fou, toujours à essayer de faire rire.
En parallèle, nous avons une double histoire, celle de Max, le frère, avant qu'il arrive sur le lieu de vacances.

Un livre qui se lit en moins de deux heures, on suit les dernières heures d'un couple, peut-on limiter la casse ? Comment se comporter face à son fils dans une telle situation ? Mais aussi les liens du sang, deux frères qui n'ont rien en commun, mais qui ont tout de même été très proches enfants. Beaucoup de souvenirs en commun, mais un frère complètement inconscient, tel un ado, il les rejoint mais pourquoi ?

Un bon moment de lecture, beaucoup de thèmes abordés, on sourit, on tremble, on est triste. C'est à la fois tendre et violent. Une écriture sobre, qui va à l'essentiel, une tension dramatique qui va s'intensifier au fur et à mesure de la lecture. J'ai tout découvert de l'histoire lors de ma lecture et j'ai beaucoup aimé ne pas en savoir plus.


Baignade surveillée - Guillaume GUERAUD - Editions du Rouergue 2014 - 125 pages.

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Nulle part sur la terre de Michael FARRIS SMITH

Publié le par Emma

Nulle part sur la terre de Michael FARRIS SMITH

Quatrième de couverture :

Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n'a nulle part où aller. Partie quelques années plus tôt sans rien de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connue le pire. Elle se trompe.
Russel aussi a quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. pour une peine de prison qui vient tout juste d'arriver à son terme. Il revient chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C'est sans compter le désir de vengeance de ceux qui l'attendent.
Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu'à un fil.

 

Mon ressenti :

Maben est sur la route avec sa fille Annalee, elles marchent, ont très peu d'argent, elles dorment dans les fossés afin de rejoindre sa ville qu'elle a quittée il y a bien longtemps. Elle tente de se souvenir d'un nom, une personne qu'elle aurait connue, une adresse mais il a tellement longtemps. Elle fuit un passé difficile, ses jours ne peuvent qu'être meilleurs à venir.
En parallèle, Russel vient tout juste de sortir de prison, il a purgé sa peine. En sortant après 11 ans, la vie ne peut qu'être meilleure. Mais c'est loin d'être le cas, il va devoir se démener pour être tranquille.

Il y a des histoires qui restent longtemps en tête et je pense que celle-ci va en faire partie. Deux êtres qui fuient un passé, ils sont perdus, il essaient par tous les moyens de sortir la tête de l'eau. Maben va devoir affronter un drame, et fuir. Russel va se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Une écriture qui m'a fait tourner les pages très vite, on retient notre respiration, on a peur pour eux, on a envie qu'ils s'en sortent. Tout cela bercé par une très belle écriture.

Bref, un vrai coup de cœur, une histoire très belle, c'est noir, des êtres humains très attachants, et d'autres moins. Des destins tragiques.

 

Nulle part sur la terre - Michael FARRIS SMITH - Sonatine 2017 - 362 pages.

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Profanation de Jussi ADLER OLSEN

Publié le par Emma

Profanation de Jussi ADLER OLSEN

Quatrième de couverture :

Sur le bureau de l'inspecteur Carl Morck, chef du département V, le dossier d'un double meurtre commis en 1987 et impliquant une bande de fils de famille, innocentée par les aveux "spontanés" d'un des leurs. Morck s'aperçoit que l'affaire a été hâtivement bouclée et décide de reprendre l'enquête.
Cercles fermés des milieux d'affaires, corruption au plus haut niveau, secrets nauséabonds de la grande bourgeoisie... Adler-Olsen mêle suspense implacable et regard acerbe sur son pays.

Mon ressenti :

Voilà la deuxième enquête du département V, Carl Morck, assisté d'Assad vont devoir s'occuper d'une enquête datant de 1987. Pour les assister, une nouvelle recrue, Rose va faire son apparition dans l'équipe ; avec le caractère un peu bougon de Carl, ça ne va pas être toujours facile. Une enquête qui va demander beaucoup d'énergie car les faits datent, cinq personnes sont impliquées. Parmi ces dernières, une personne est morte, une autre est en prison et une traîne dans le rue. Pour les trois autres, leur vie leur a bien réussi, tellement bien, que leurs loisirs est de pratiquer la chasse suivant leurs règles.

J'ai passé un bon moment avec cette enquête, même si j'ai végété au début de ma lecture, le suspense a ensuite pris le dessus. C'est tout de même assez glauque, notamment j'ai eu un peu de mal avec les loisirs de trois des protagonistes.  La vision de l'auteur sur les gens "pleins aux as" dans son pays fait un peu peur.
Le duo Carl Morck et Assad fonctionne bien, et l'arrivée de Rose met un petit plus. Dans la deuxième partie du livre, j'étais vraiment accrochée, un suspense haletant avec des personnages tous différents mais avec de bonnes zones d'ombre.
 

Profanation - Jussi ADLER OLSEN - Albin Michel 2012 - 572 pages.

Profanation de Jussi ADLER OLSEN

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No et moi de Delphine DE VIGAN

Publié le par Emma

No et moi de Delphine DE VIGAN

Quatrième de couverture :

Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d'amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu'au jour où elle rencontre No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l'errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. 
Mais nul n'est à l'abri...

Mon ressenti :

Lou Bertignac est une élève de lycée, elle est précoce, avancée, elle fait toujours de drôles de statistiques. Dans le cadre d'un exposé, elle va rencontrer No, une sans domicile fixe, elle va la questionner sur sa vie, le pourquoi, le comment etc. Les deux jeunes femmes vont se rapprocher l'une de l'autre, elles vont apprendre à se connaître.
Décidemment j'aime beaucoup les histoires de Delphine De Vigan, elle réussi toujours à m'accrocher à l'histoire qu'elle raconte. En effet, ici le thème est bien différent des autres livres, l'écriture est toujours aussi agréable, elle nous évoque la solitude des personnes. En effet, on peut voir la solitude sous diverses facettes. C'est tour à tour sombre, émouvant, joyeux, plein d'espoir. J'ai beaucoup aimé suivre cette adolescente pleine d'énergie, d'idées quelques fois saugrenues, et surtout pleine d'espoir, elle se démène pour atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé.
C'est le quatrième livre que je lis de l'auteure, un petit livre qui se lit très vite, un sujet très intéressant, je l'ai fermé un peu à regret, j'aurais bien continué à suivre la vie de cette Lou.

 

No et moi - Delphine DE VIGAN - Editions Jean-Claude LATTES 2007 - 250 pages.

Publié dans beaucoup aimé

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