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Les heures souterraines de Delphine DE VIGAN

Publié le par Emma

Les heures souterraines de Delphine DE VIGAN

Quatrième de couverture :

Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au coeur d'une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai.

Les heures souterraines, qui fut finaliste pour le prix Goncourt, est un roman vibrant sur les violences invisibles d'un monde privé de douceur, où l'on risque de se perdre, sans aucun bruit.

Mon ressenti :

Mathilde a trois enfants, perdu son mari. Elle a un travail qui lui plaît, des responsabilités, une bonne entente et la confiance de son patron. Jusqu'au jour où, lors d'une réunion, elle ne va pas être d'accord avec son boss, va alors s'immiscer petit à petit et sournoisement une descente aux enfers.

Thibault est médecin, il a une relation avec une femme basée sur le sexe, alors qu'il voudrait partager bien d'autres choses avec elle. Il se pose des questions par rapport à cette relation, mais aussi son travail.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire, nous suivons petit à petit la descente aux enfers de Mathilde, ça se lit comme un suspense, les descriptions sont vraiment très précises, on a de la peine pour elle. En parallèle, l'histoire de Thibault qui vit des choses complètement différentes mais qui connaît des ressentis similaires.

Je me suis un peu plus attachée au personnage de Mathilde, mais il est beaucoup plus développé dans le livre que celui de Thibault.

Une très belle histoire que j'ai lue en deux jours.

Un coup de coeur pour Lizouzou

 

Les heures souterraines de Delphine DE VIGAN - JC Lattès 2009 - 249 pages.

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Voyage au bout du jour de Matthieu GLOIRET

Publié le par Emma

Voyage au bout du jour de Matthieu GLOIRET

Quatrième de couverture :

Paris, mi-août. Ce jour aurait dû être un dimanche ordinaire pour Geoffrey Hamelin. Et puis, il y a eu cet appel téléphonique de son frère, ce rendez-vous étrange et maintenant... maintenant le voilà sur un atoll perdu au milieu du Pacifique avec sept autres individus qu'il ne connaît pas. C'est un voyage sous le soleil qui commence, un voyage au bout du jour...

Mon ressenti :

Geoffrey Hamelin se rend à la place de son frère à un rendez-vous, il récupère une valise et doit rencontrer un contact à l'Auberge Inn. Le contact arrive, puis trou noir, il se réveille sur un radeau accompagné de six autres hommes.

Ce roman commence comme un suspense, que s'est-il passé ? Pourquoi est-il accompagné de ces personnes qu'il ne connaît pas ? Que font-ils ici, perdus sur un atoll ?

Puis nous basculons dans l'aventure, car il va falloir survivre, explorer cet atoll, se nourrir. Petit à petit, ces sept hommes vont explorer, découvrir, se parler, essayer de savoir pourquoi ils sont là. Ils vont devoir se supporter avec leurs différences, leurs cultures. Petit à petit, les caractères s'affirment, la galerie de personnages est variée. Nous apprenons à les connaître, leurs vies, leurs doutes, leurs suppositions sur leur arrivée dans cet endroit, ce  qu'ils vont devenir...

Bref, un très bon roman entre suspense et aventure. Une écriture très agréable, des expressions bien trouvées, des phrases qui m'ont beaucoup plu.

Je n'ai d'ailleurs pas l'habitude de retranscrire des phrases mais j'en ai notées quelques-unes :

page 22 : " Tel Christophe Colomb prenant possession du Nouveau Monde, j'avais débarqué du canot pour me retrouver dans une eau tiède qui m'arrivait à hauteur de chevilles et circulait entre mes jambes, comme entre celles de mes camarades. Poussé par le flux de l'océan, elle semblait me dire "ça y est ! Tu es à l'abri, tu es sur la terre ferme, sain et sauf." "

page 59 : " Scrutant de nouveau dans la même direction je vis, beaucoup plus près, nettement, un aileron gris et blanc se rapprocher rapidement de moi. (...) Je pris mes jambes à mon cou. L'expression était malheureuse car mes jambes, alourdies par le poids du fluide marin, ne se mouvaient qu'à un rythme ralenti."

page 102 : " Désirer, acheter, consommer, c'était ça le moteur de notre société ! (...) Comme il m'était agréable de faire partie de cette masse moutonnière qui courrait de réveillon en soldes, de faire sentir que l'on me voulait du bien et que telle babiole allait bientôt faire mon bonheur."

 

Je suis ravie d'avoir découvert ce livre pour plusieurs raisons :

- L'histoire : des espèces de Robinson Crusoe pas préparés à cela, suspense, aventure, rebondissements, le tout dans un lieu de rêve.

- L'écriture : très agréable, fluide, travaillée, imagée.

- C'est le premier roman de l'auteur.

- Je suis la première bloggueuse à le découvrir et à donner mon avis. D'ailleurs, j'ai d'abord lu le début sur mon bestseller.com avant de l'avoir en entier. Au bout des trois premiers chapitres (soit 30 pages) je savais que je voulais lire la suite. (des extraits sont aussi disponibles sur le site Amazon.)

- Ensuite, et pour finir, je suis ravie et je remercie Matthieu Gloiret de m'avoir contactée et de me l'avoir procuré, pour un premier livre, je le trouve très abouti et j'espère ne pas être la dernière bloggueuse à le lire.

- Un livre disponible en numérique à tout petit prix sur Librinova.

 

Voyage au bout du jour de Matthieu Gloiret - Librinova - 270 pages.

 

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Et puis, Paulette... de Barbara CONSTANTINE

Publié le par Emma

Et puis, Paulette... de Barbara CONSTANTINE

Quatrième de couverture :

Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les Lulus, lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas.... Il finit tout de même par aller la chercher. De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance, devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette....

Mon ressenti :

Ferdinand, homme vivant seul, pas forcément proche de son fils, plutôt taiseux va venir en aide à sa voisine Marceline grâce au bon sens de ses petits-enfants.  C'est vrai, les enfants ont plutôt le sens pratique, la voisine a des problèmes de toiture, pourquoi ne pas la faire venir habiter chez lui le temps de pouvoir la réparer ?

Petit à petit, la vie va s'organiser à deux, puis trois, quatre, bref cette grande maison va se remplir.

Des petits chapitres qui se lisent vite, très variés niveau thème. C'est léger, frais, pas larmoyant mais ça n'empêche de faire passer des messages.

Une très belle galerie de personnages, ils sont attachants, ils ont leur caractère, chacuns leur personnalité, ils se complètent bien.

J'avais déjà bien bien aimé Tom, petit homme...., cette fois j'avais peur d'être déçue, de ne pas retrouver cette magie, cette écriture si fluide mais pourtant simple. Et bien pas du tout, je l'ai vraiment aimée cette histoire ; je les ai laissé avec regret à la fin, déçue de déjà refermer le livre.

 

Et puis, Paulette... - Barbara CONSTANTINE- Calmann-Lévy 2012 - 273 pages.

 

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Désaccords imparfaits de Jonathan COE

Publié le par Emma

Désaccords imparfaits de Jonathan COE

Quatrième de couverture :

"Il y a combien de temps que j'ai joué ces accords ? Combien de temps qu'elle est apparue dans le bar, elle, qu'elle s'est approchée du piano, pendant que j'improvisais dans la pénombre de la salle, bien après que les buveurs les plus endurcis étaient rentrés chez eux, leurs verres finis ? Je ne sais pas, j'en perds le souvenir. Je me rappelle seulement que nous avons bavardé, échangé des banalités quelques minutes, pendant que mes doigts erraient sur le clavier, machinalement ; au fil des itinéraires habituels, des harmonies faciles et familières, auxquelles je me laisse prendre, ces temps-ci, comme à autant de mauvaises habitudes."

Mon ressenti :

3 Nouvelles et un article sur Billy Wilder : Ivy et ses bêtises, 9è et 13è, Version originale et Journal d'une obsession.

Ivy et ses bêtises : Un frère et une soeur se souviennent d'un Noël chez leurs grands parents lorsqu'ils étaient enfants.

9è et 13è : J'ai beaucoup aimé celle-ci d'ailleurs la quatrième de couverture en est un extrait. Le personnage habite entre la 9ème et 13ème rue. Il joue du piano dans un bar...Un soir, il rencontre une femme qui lui demande où elle peut passer la nuit.

Version originale : Un homme se rend à  un festival du film d'horreurs et fantasy afin d'élire la meilleure musique de film.

Journal d'une obsession : Article écrit pour les Cahiers du cinéma :  Son obsession pour Billy Wilder et plus précisement La vie privée de Sherlock Holmes.

 

Trois nouvelles très différentes, même si il écrit au début qu'il y a là toute sa production de nouvelles, je les ai trouvées fort agréables. Tous les personnages rêvent, se souviennent, imaginent.... Que ce soit des souvenirs d'enfants, un moment d'égarement en imaginant ce qu'aurait pu être la vie si on avait répondu autre chose, ou un rappel d'une relation... 

L'article "Journal d'une obsession" est très émouvant car il retrace depuis son enfance ses recherches sur La vie privée de Sherlock Holmes... Cette obsession, ses trouvailles au fil de l'avancée des technologies etc...

Mais suis-je vraiment objective car c'est un auteur que j'aime beaucoup de toutes façons ?

 

Désaccords imparfaits - Editions Gallimard 2012 - 92 pages.

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Un jambon calibre 45 de Carlos SALEM

Publié le par Emma

Un jambon calibre 45 de Carlos SALEM

Quatrième de couverture :

Une semaine. C'est le temps dont dispose Nicolas Sotanovsky, un Argentin qui erre dans Madrid de bar en bar et d'amour en amour, pour mettre la main sur Noelia, une rousse qu'il n'a jamais vue. Et s'il ne la trouve pas : POUM ! Serrano, le pittoresque malabar chargé d'éxécuter la sentence, a des doigts gros comme des jambons mais un coeur tendre. Pas comme son patron la Momie.

Pour trouver Noelia, Nicolas s'enfonce dans les profondeurs de Madrid, calciné par le soleil d'août, et celles du corps de Nina, douteuse ex-amie de la rousse. A ses basques, un détective raté mais amoureux de son chat de gouttière qui lui triture la conscience.

Sotanovsky n'a aucune envie de rentrer à Buenos Aires, mais il n'a aucune raison de rester en Espagne. Il décide alors de chercher la vérité, même si, comme dit Nina, "La vérité passe par le con. Il n'y en a pas deux pareils et on rêve toujours de celui qu'on ne connaît pas. On le crédite de plus de secrets qu'il n'en a et tu sais quoi ? Il n'a pas de mémoire, on le lave et tout est oublié. " Au lieu de fuir, il reste, à cause d'une bouche, une bouche qui est aussi la vérité, même si elle ment tout le temps.

A mille lieues des thrillers à rebondissements et des intrigues millimitrées, Carlos Salem écrit des romans noirs charnels et sinueux comme le corps d'une femme.

 

Mon ressenti :

Pourquoi certaines personnes vous paraissent sympathiques en un seul coup d'oeil ? Rencontré lors de Toulouse Polars du Sud en 2013, je me suis aperçue en le revoyant au même salon une année plus tard que je n'avais toujours pas lu son livre, je ne savais donc pas si j'aimais ce qu'il écrivait.

Toujours un foulard noué derrière la tête, il apparaît comme étant quelqu'un d'assez fun, sympathique, souriant etc... Restait à savoir ce qu'il allait en être à le lire...

Je me suis donc lancée dans les aventures de Nicolas, argentin venant d'arriver à Madrid, et qui très vite alors qu'il loge chez une rousse qu'il ne connaît pas va devoir la retrouver elle et l'argent....

Il va alors avoir deux solutions : rentrer en Argentine ou chercher et trouver cette femme sous peine d'être tué le vendredi suivant.

Evidemment, l'homme n'est pas du genre à fuir, il va donc rester dans la capitale.

Personnage haut en couleurs que ce Nicolas, il est truculent, malicieux, fantasque, complètement à l'image que je me fais de l'écrivain. Un homme qui aime les femmes, voire même qui peut être très faible face à elles. Plusieurs scènes d'amour dans ce livre, mais le tout est de savoir si il y a vraiment une intrigue parce qu'il pourrait en quelque sorte "noyer le poisson" ....et bien pas du tout !

Plusieurs personnages haut en couleurs vont croiser sa route, ça paraît quelquefois complètement déjanté, il est capable d'utiliser du langage parlé mais pas que ça . En effet, il a aussi un côté poète, sensible.Et le plus fort : il ne perds jamais le fil.

Première découverte pour moi de cet auteur, c'est différent, je n'ai jamais rien lu de tel, un côté un peu fantasque par moment, de drôles de personnages, des scènes d'amour, des anecdotes qui ressurgissent tel un fil conducteur.

Au final, j'ai passé un excellent moment tout à la fois du côté polar que du côté distrayant.

Je pense que je relirai cet auteur absolument inclassable.

 

Un jambon calibre 45 de Carlos SALEM - Actes noirs - 341 pages.

 

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Code 93 d'Olivier NOREK

Publié le par Emma

Code 93 d'Olivier NOREK

Quatrième de couverture :

Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d'un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police se prépare au pire.

Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste: celles d'un mystérieux dossier, le "code 93" ?

Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir Coste les limites du périphérique, et de la raison...

Mon ressenti :

Lieu : Bobigny (93) Hôtel de Police.

Bureau "Groupe crime 1" : Victor Coste, Aubin, Ronan et Sam récupèrent les homicides du 93.

Nous voilà plongés dans les aventures de Victor Coste et de son équipe. Au moment où un de ses équipiers va être muté dans une autre région, Victor Coste va connaître une mauvaise passe, plusieurs affaires atterrissent dans son groupe, du genre plutôt anormales... En effet, lorsque le cadavre se réveille sur la table d'autopsie, cela n'inaugure rien de bon... Et cela ne fait que commencer...

Plusieurs affaires sans liens entre elles ou presque. S'ajoute des lettres dans lesquelles apparaît toujours des affaires avec cette mention de Code 93. Quel est ce code ? A quoi correspond-il ?

Un rythme haletant tout au long du livre, les chapitres courts contribuent à donner et surtout garder ce rythme, nous sommes toujours dans l'action.

L'histoire est prenante, plausible ainsi que les personnages. Un véritable page-turner.

 

Olivier Norek connaît bien son sujet car il est lui même Lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93.

Pour tout vous dire, il m'était totalement inconnu il y a encore quelques mois, c'est lors de Toulouse Polars du Sud que mon cher et tendre a craqué pour son second livre Territoires, il l'a tellement aimé que je lui offert celui-ci. Il les a très vite lus  avec tout de même une petite préférence pour le second. Evidemment, il me reste à lire cette seconde aventure, je ne sais pas encore quand car j'ai lu qu'il  n'était  pas sûr qu'il y ait cette année  une autre aventure de Victor Coste, Olivier Norek travaillant sur l'excellente série Engrenages. Je vais donc peut-être attendre un peu car si je deviens accro à Coste, il me faudra patienter un petit moment pour continuer à le lire !

C'est donc une bien belle découverte pour cet auteur qui commence à bien monter et dont on va, je pense, encore beaucoup parler dans les mois à venir.

 

 

Code 93 d'Olivier Norek - Michel Lafon 2013 - 339 pages.

Sa page Facebook : https://www.facebook.com/pages/Olivier-Norek-Officiel/165642273587408

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L'île des oubliés de Victoria HISLOP

Publié le par Emma

L'île des oubliés de Victoria HISLOP

Quatrième de couverture :

L'été s'achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d'archéologie, a choisi de s'y rendre parce que c'est là que sa mère est née et a vécu jusqu'à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l'histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l'île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux... et son arrière grand-mère y aurait péri.

Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d'une forteresse vénitienne ? Pourquoi Sophia, la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...

Mon ressenti :

Alexis, jeune anglaise ne connaît rien sur sa famille maternelle, en 2001, elle part dans le petit village dans lequel a été élevée sa mère afin d'en connaître l'histoire. Lorsqu'elle arrive sur place , elle va rencontrer una ancienne amie de sa mère qui va lui raconter l'histoire de sa famille.

Nous basculons donc de 1939 à  1958. Nous apprenons alors toute la vie de sa famille, nous sommes entre le petit village de Plaka et l'île de Spinalonga qui accueillait les lépreux entre 1903 et 1957.

Plusieurs éléments pour que j'aime ce livre :

- j'aime les sagas familiales.

- L'endroit où cela se passe, dépaysant, cet incessant aller-retour entre ce village et cette île.

- Le côté historique car cette île a été entre 1903 et 1957 une véritable léproserie.

- L'écriture, dès le début du livre j'ai été complètement prise, une sorte d'écriture que l'on n'a pas envie de lâcher.

- J'en ai appris un peu plus sur cette maladie, l'apparition et son développement.

- Forcément, les personnages auxquels je me suis attachée, on aime suivre leur vie avec des moments de joie et de tristesse.

C'est pour moi une première lecture de cette auteur et je continuerais certainement à la lire.

 

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Histoire d'un escargot qui découvrit l'importance de la lenteur de Luis SEPULVEDA

Publié le par Emma

Histoire d'un escargot qui découvrit l'importance de la lenteur de Luis SEPULVEDA

Quatrième de couverture :

Les escargots qui habitent le Pays de la Dent-de-Lion sous l'acanthe touffue mènent une vie paisible, lente et silencieuse ; ils sont à l'abri des animaux et entre eux s'appellent simplement "escargots". L'un deux pourtant trouve injuste de n'avoir pas de nom et voudrait surtout connaître les raisons de la lenteur. Contre l'avis de tous il entreprend un voyage qui lui fera rencontrer un hibou mélancolique, une tortue pleine de sagesse, des fourmis très organisées. Dans ce voyage il comprendra la valeur de la mémoire et la vraie nature du courage, il pourra ainsi sauver la vie de ses camarades lors d'une aventure héroïque.

Mon ressenti :

J'avais eu un réel coup de coeur il y a maintenant pas mal d'années pour l'histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler, je n'ai donc pas traîné à me procurer cette histoire d'escargot.

Une colonie d'escargot vit paisiblement au Pays de la Dent-de-Lion, une vie sans questionnement, jusqu'au jour où l'un de ses escargots se pose des questions : pourquoi n'a-t-il pas de nom et pourquoi sont-ils si lents ? Ses questionnements ne sont vraiment pas appréciés par ses compatriotes, il décide donc d'aller explorer le monde afin de trouver des réponses.

Une belle fable qui nous parle de ses rencontres avec d'autres animaux qui vont tous lui apprendre quelque chose. Il va explorer le monde et découvrir que les humains détruisent les endroits de verdure afin d'y construire des maisons et routes. Je ne peux m'empêcher de mettre un extrait, c'est simple mais tellement explicite : page 44 : "Les humains ne se déplaçaient pas avec leurs pieds, ils les trouvaient trop lents et préféraient le faire sur des animaux de métal, et plus ils étaient rapides, plus ils les admiraient. Ce qu'il voyait, c'étaient des hommes en train de recouvrir le pré d'asphalte pour que leurs animaux puissants puissent s'y reposer."

Une histoire qui nous parle de nature, d'écologie, du respect des autres et des enseignements que nous apprenons de chaque personne. Une belle leçon d'humanité, petits et grands peuvent y tirer un enseignement.

En refermant ce livre, ma pensée a été : "J'aurais tellement aimé que l'on me raconte une telle histoire lorsque j'étais enfant. "

 

Histoire d'un escargot qui découvrit l'importance de la lenteur - Luis Sepulveda - Editions Métailié 2014 - 94 pages.

 

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L'écrivain de la famille de Grégoire DELACOURT

Publié le par Emma

Quatrième de couverture :

A sept ans, Edouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon...

Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nos conte une histoire simple, familiale, drôle te bouleversante.

Mon ressenti :

Après La liste de mes envies, je viens de lire son premier roman.

Nous suivons sur trois décennies le parcours d' Edouard qui est désigné très jeune l'écrivain de la famille.

Ce jeune Edouard a une pression par rapport à ce poème écrit enfant, il est toujours désigné comme étant cet écrivain, comment évolue t-on par rapport à cela ? Les chapitres sonts courts, imagés, peut-être (sûrement) son expérience de la publicité joue sur le fait qu'il va à l'essentiel.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui nous replonge dans les grands thèmes de ces trois décennies : on y retrouve évidemment des marques et des publicités ayant existées, des musiques, toutes des époques avec leurs signes distinctifs. Mais c'est avant tout une histoire de famille, les problèmes et drames qu'elle rencontre, c'est tour à tour drôle, émouvant, dramatique, désabusé...

Ce n'est pas toujours un livre facile, le poids d'être parents, cet enfant qui en grandissant va prendre un autre chemin, les aléas de la vie, le vieillissement.

Un livre riche par tant de thèmes abordés, un livre sur une époque, qui parlera au plus grand nombre.

 

L'écrivain de la famille de Grégoire DELACOURT - Jean-Claude Lattès 2011 - 235 pages.

L'écrivain de la famille de Grégoire DELACOURT

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Les cendres froides de Valentin MUSSO

Publié le par Emma

Quatrième de couverture :

1999. A la mort de son grand-père, Aurélien Cochet découvre que celui-ci aurait travaillé durant la guerre dans un lebensborn, une maternité nazie accueillant des jeunes femmes enceintes de membres de la SS;

Au même moment, dans un petit village de la Marne, une octogénaire sans histoires est retrouvée assassinée à la suite d'un cambriolage. Les gendares soupçonnent très vite une mise en scène, mais ils sont loin de se douter que cette retraitée est la victime indirecte, plus de cinquante ans après la fin de la guerre, de l'entreprise eugéniste nazie.

Aidé par une jeune universitaire, Aurélien Cochet va tenter de lever le voile sur le passé de sa propre famille. Cambriolage, menaces, agression... Rien ne l'empêchera de plonger au coeur d'un des prorammes les plus mystérieux et les plus terrifiants du IIIè Reich. Quitte à mettre ceux qu'il aime en danger...

 

Mon ressenti :

Voilà bien longtemps que je voulais découvrir cet auteur, je crois d'ailleurs que c'est Philippe D'un livre à l'autre qui aime beaucoup ses romans.

La quatrième de couverture nous en dit pas mal sur le livre et le résume bien. Nous alternons dans le récit entre Aurélien, l'enquête menée suite à l'assassinat d'une octogénaire, puis l'époque de la guerre. Une  alternance très bien menée, un va et vient entre cette période de l'histoire et le présent. C'est un livre qui se lit bien et rapidement. Il est simple, très facile à lire mais en même temps bien documenté sur ces fameux lebensborn, le vocabulaire est pertinent et bien choisi. Le suspense est bien tenu, cet alternance dans les chapitres donne une rapidité et une efficacité certaine, une fin qui ne m'a pas déçue et que je n'avais pas vu venir.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre que j'ai lu en 5 jours, une belle découverte faite pendant mes trois jours de vacances et cela va paraître peut-être contradictoire mais c'était un bon livre de vacances malgré le sujet traité.

 

Les cendres froides de Valentin Musso - Edition Les Nouveaus Auteurs 2011 - 396 pages.

 

 

Les cendres froides de Valentin MUSSO

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