Mémé de Philippe TORRETON
Quatrième de couverture :
" Mémé, c'est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d'avant-guerre.
Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois.
Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose. "
Mon ressenti :
Philippe Torreton nous dresse une image, un portrait de sa mémé, des moments passés avec elle, petit mais aussi adulte. Une tranche de vie à la campagne en Normandie, sa maison, ses habitudes, les objets, les sensations, les odeurs. Une vie rude, le confort est presque absent, on compte les sous, pas de superflu dans cette maison, elle passe sa vie à travailler sans se plaindre. C'est avec beaucoup de tendresse qu'il nous parle de cette mémé, un beau portrait, on y retrouve forcément des objets, ou tout le monde a connu une maison comme celle-ci, les gens qui travaillaient sans se plaindre, qui ne gaspillaient rien. La campagne normande a sa part belle dans l'histoire, ainsi que le travail de la terre.
J'ai beaucoup aimé cette tranche de vie, on y retrouve une époque, une région et la campagne en général. Cette histoire m'a parlée même si je n'ai pas eu de mémé, pourtant j'ai croisé petite des personnes comme elle, et qui auraient pu être ma mémé. Ce qui a beaucoup moins fait écho chez moi (et je le savais avant de le lire) c'est la campagne normande, j'ai été élevée en Bretagne, mais à côté de la mer, je connais le potager mais tout le reste de nos occupations était la pêche à pied, les balades en bord de mer, le bateau en promenade ou pour la pêche.
Mémé - Philippe TORRETON - L'Iconoclaste 2013 - 144 pages.