Les grandes villes n'existent pas de Cécile COULON
Quatrième de couverture :
" Quelle horreur d'être jeune dans ce coin !" Cette remarque, Cécile Coulon l' a entendue pendant toute son adolescence. Jolis mais invivables, ces petits villages du fin fond du Massif central, qui disparaissent de la carte une fois la nuit tombée ? L'auteure et ses amis d'enfance ont pourtant su en faire leur terrains de jeux et d'apprentissage. Entre le stade, l'école, l'unique boutique, la salle polyvalente et l'église, il semble, à lire la romancière, qu'il soit possible de grandir heureux dans l'ignorance la plus totale des grandes villes.
Mon ressenti :
Grandir à la campagne, grandir dans une ville dans laquelle il n'y a pas de cinéma, de magasins, grandir dans un village dans lequel tout le monde se connaît. Voilà un état des lieux sur ce qu'est grandir à la campagne, les occupations, être très souvent dehors, aller au stade qui est le lieu de rencontre pour les adolescents, se lever tôt et rentrer tard pour aller à l'école ou au lycée en car etc...
Cécile Coulon nous parle d'un petit village dans le Massif Central, mais beaucoup de choses m'ont parlées, j'ai été élevée dans un petit village dans le Finistère. Beaucoup de point communs, je suis revenue en arrière, je me suis retrouvée adolescente car la campagne est la même qu'elle soit au centre , au nord ou au sud, il n'y a que certaines occupations qui diffèrent. Lorsqu'elle parle de ses occupations extérieures, ski, neige, les miennes étaient plutôt axées mer mais tout le reste est identique.
Un état des lieux de cette campagne certaines fois mal aimées, mais en même temps de plus en plus de personnes s'y installe, une carte postale d'une époque car internet change la donne maintenant, une petite bouffée d'air qui m'a rajeunie le temps de la lecture.
C'est ma première lecture de l'auteure, un autre de ses livres m'attend sur mes étagères même si celui-ci est un peu à part, j'ai beaucoup aimé l'écriture. Evidemment, les petits villages me parlent, j'y ai grandi même si je ne trouvais pas toujours cela agréable sur le moment, ça me parle toujours car j'habite, par choix en campagne, nous devons être environ 170 dans le village, et je n'habite pas au cœur du village mais sur le coteau d'en face :).
Les grandes villes n'existent pas - Cécile COULON - Seuil 2015 - 100 pages.