Une putain d'histoire de Bernard MINIER
Quatrième de couverture :
" Au commencement était la peur… "
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s'abat, et la nuit… Le début d'une "putain d'histoire".
Une histoire d'amour et de peur, de bruit et de fureur. L'histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l'enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu'au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s'y perd...
Mon ressenti :
Bernard Minier a abandonné pour cette histoire les Pyrénées, Toulouse et son Commandant Servaz.
Nous voilà aux Etats-Unis, sur une île, nous suivons les habitants de cette île et surtout un groupe de jeunes qui ont en apparence une vie normale. Tout va évoluer, et changer lorsqu'une jeune fille est retrouvée morte sur la plage. Inutile d'en écrire plus sur l'histoire, d'ailleurs pour une fois, la quatrième de couverture n'en dit pas trop et je trouve cela très bien, je les découvre lorsque je les écris sur mon blog car je ne les lis jamais.
Un décor agréable, dépaysant pour suivre cette bande d'adolescents. Un thriller efficace, qui se lit bien et vite. Ici pas de policier déprimé, alcoolique ou perdu, tout commence par une dispute sur le ferry. Sur cette île, tout le monde se connaît, tout le monde sait ce que fait l'autre, oui en apparence…
La tension va monter crescendo avec des thèmes actuels comme la quête d'identité, les dérives internet, la surveillance permanente des êtres partout et par tous les moyens et leurs conséquences. De multiples rebondissements dans cette histoire, un très bon polar divertissant, actuel et bien ficelé.
Une putain d'histoire - Bernard MINIER - XO Editions 2015 - 593 pages.