Chien-Loup de Serge JONCOUR
Quatrième de couverture :
Franck et Lise avaient décidé de passer l'été au calme, dans une maison perdue dans le Lot. Ils ignoraient qu'elle avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale, et qu'une bête, entre chien et loup, les y attendait. Franck croyait encore que la nature n'avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s'entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières.
Ça, c'était en arrivant.
Mon ressenti :
On alterne entre deux époques un chapitre sur deux. Dans un premier temps, de nos jours, un couple a loué pour la première fois une maison dans le Lot, qui se trouve totalement isolée. Le mari a même du louer un 4X4 pour y accéder, il n'y a aucun réseau, ils sont comme dépouillés de tout.
Dans un second temps, nous sommes pendant la guerre de 14, alors que les hommes sont à la guerre et que ce sont les femmes qui prennent tous les travaux en main, tout en haut, dans une maison isolée un Allemand vit avec des fauves dans sa cour.
Alors tout d'abord, j'ai eu un peu de mal avec cette lecture au début, plusieurs éléments sont venus la perturber, je ne voyais pas du tout où il nous menait et puis ensuite sans rapport avec le livre mais plutôt avec ma situation personnelle, elle a traîné. Je l'ai continuée grâce aux nombreux avis favorables, et j'ai bien fait, je ne m'attendais pas à ce chemin là.
Deux époques, un même endroit, la nature est belle, dominante. D'un côté la guerre, de l'autre la modernité, les nouvelles technologies. J'ai beaucoup aimé, je regrette de l'avoir commencé au mauvais moment, ma chienne étant tombée malade puis n'étant plus là, ça a été vraiment une lecture éprouvante.
Par contre, j'ai lu le dernier quart très vite et j'ai été complètement scotchée par la fin.
Page 494 : " Pour Joséphine là-haut c'était le paradis humble des collines perdues, jusqu'à ce qu'un homme un jour, un homme de nouveau, n'abîme tout. L'homme c'est cette créature de Dieu qui corrompt et dilapide, qui se fait un devoir de tout salir et d'abîmer. Sans qu'il soit question de malveillance ou de jalousie, de frustration ou de colère, par sa seule présence un homme peut tout détruire. "
Chien-Loup - Serge JONCOUR - Flammarion 2018 - 538 pages.