Quatrième de couverture :
"Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. "
Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tous se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Egarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...
Mon ressenti :
Diane a perdu ce qu'elle avait de plus cher, son époux et sa fille dans un accident de voiture. Elle va passer des mois à rester dans un état végétatif, chez elle, à attendre que le temps passe en portant les chemises de Colin. Heureusement que Félix, un très bon ami est là, pour venir la soutenir, lui parler.
Ella va refaire surface et décider de partir en Irlande, la ville est choisie complètement par hasard. Elle qui ne sait pas se débrouiller seule, qui est désespérée va devoir être et se reconstruire dans un pays étranger.
Un petit livre qui se lit assez bien, comment remonter la pente après un tel drame, c'est plutôt classique, on devine un peu la suite des événements au fur et à mesure de la lecture. C'est un peu mielleux, facile, sans trop de risques ni de découverte mais c'est distrayant, sans avoir besoin de réfléchir. C'est ce à quoi je m'attendais, et ce dont j'avais besoin, un gros passage à vide côté lecture, pourtant ce ne sont pas les livres qui me manquent mais aucune envie, et du coup, celui-ci a rempli son contrat.
Je ne vais pas en garder un grand souvenir mais il m'a permis de remettre le pied à l'étrier, et heureusement que je ne lis jamais les quatrièmes de couverture, car en la recopiant pour cet article, je me suis dit que si je l'avais lue avant, je n'aurais jamais découvert ce livre : je la trouve vraiment "culcul", on appuie bien sur le côté larmoyant, bref tout ce qui me fait fuir.
Un livre rencontré dans une cabane aux livres et qui va continuer son chemin.
Les gens heureux lisent et boivent du café - Agnès MARTIN-LUGAND - Michel Lafon 2013 - 187 pages.