La servante du Seigneur de Jean Louis FOURNIER
Quatrième de couverture :
Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle...
Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth.
Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n'est plus la même.
Elle veut être sainte.
Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel.
Mon ressenti :
Je ne comptais pas lire ce livre, je le trouvais trop personnel, et passant devant à la médiathèque, je me suis laissée tenter.
Il ne reconnait plus sa fille depuis qu'elle a rencontré la personne qui partage sa vie. On reconnaît bien la plume de Fournier, il est concis, a l'art de la formule et pas toujours tendre. C'est plaisant à lire, ces formulations pas toujours tendres m'ont parues être un cri du coeur d'un papa qui veillit, qui est seul, qui ne reconnaît plus sa fille et n'a plus la complicité de jadis. Il regrette ce temps ou peut-être patageaient-ils de nombreuses choses, où elle pensait comme lui et n'avait peut être comme seul exemple son père. Il n'accepte pas ce changement de cette personne qu'il considère maintenant comme un inconnue.
Petit livre qui se lit en une petite heure d'une traite et qui laisse un goût amer d'un réel cri de détresse. J'ai bien aimé même si je n'aime pas trop ces règlements de comptes familiaux par le biais de livres.
La servante du Seigneur de Jean-Louis FOURNIER - Stock - 155 pages