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Accès direct à la plage de Jean-Philippe BLONDEL

Publié le par Emma

Accès direct à la plage de Jean-Philippe BLONDEL

Quatrième de couverture :

Rien ne relierait ces personnages s'ils n'avaient le goût des locations à la mer. Ils se sont croisés dans l'épice particulière des soirs d'été. Les couples, les familles, les célibataires qui nous ont précédés. Ceux d'avant.

Le lecteur, avec Jean-Philippe Blondel, éprouve lui aussi le sentiment d'être à la suite de quelqu'un, une empreinte qui s'attarde...

 

Mon ressenti :

Les vacances au bord de la mer à différentes époques : Capbreton en 1972, Hyères en 1982, Perros-Guirec en 1992 et enfin Arromanches en 2002. A chaque destination et époque, nous faisons la connaissance de personnes, des portraits qui sonnent justes comme souvent avec Jean-Philippe Blondel. Des tranches de vie, des anecdotes, des rencontres, des personnalités qui vont se croiser.

Petit à petit, les liens se tissent. Certaines personnes se croisent, évoluent au fil des années. Même si je me suis aperçue que je ne retenais pas tant que cela les livres de cet auteur ; au moment de la lecture, ils me plaisent toujours. Il a l'art de décrire des situations simples trouvant toujours une narration intéressante, les petits détails nécessaires, l'art du mot juste. On se reconnait toujours dans certaines situations ou descriptions.

Une construction originale pour ce petit roman, dans lequel, petit à petit les pièces du puzzle vont se mettre en place.
 

Accès direct à la plage - Jean-Philippe BLONDEL - Editions Delphine Montalant 2003 - 118 pages.

 

Publié dans Bien aimé

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Rien n'est trop beau de Rona JAFFE

Publié le par Emma

Rien n'est trop beau de Rona JAFFE

Quatrième de couverture :

Lorsqu'il fut publié en 1958, Rien n'est trop beau provoqua l'engouement de millions de lectrices américaines. Elles s'identifièrent à ces jeunes secrétaires venues d'horizons différents, employées dans une grande maison d'édition new-yorkaise, dont les rêves et les doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes. Si la ville semble leur offrir d'infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune -l'ambitieuse, la naïve, le rêveuse...- doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d'hommes.

Mon ressenti :

New-York au début des années cinquante, nous allons suivre de jeunes américaines qui vont découvrir le monde du travail, l'amour.

Le 02 janvier 1952, Caroline Bender commence son nouveau et premier emploi aux éditions Fabian, elle remplace une des trois personnes parties en fin d'année. Nous entamons le livre sur sa première journée dans ce bâtiment moderne de cinq étages.

April Morrison, vient de finir ses études, ses parents lui donne 500 dollars afin de découvrir New-York, mais l'argent file vite, elle décide donc de trouver un travail afin de rester dans la ville. Elle se présente à des castings pour devenir actrice ou mannequin mais s'aperçoit bien vite qu'il y a énormément de monde, il va donc falloir qu'elle trouve autre chose et va donc se présenter aux Editions Fabian.

Greg Adams, vit elle aussi à New-York, elle a un petit rôle dans un feuilleton matinal.

Barbara Lemont est séparée, a un bébé et vit avec sa mère.

Nous allons donc suivre la vie de ces jeunes filles qui commencent à travailler, les ambitions qu'elles ont, les possibiltés de carrière mais surtout comment elles doivent s'imposer dans un  monde de machos. En plus du travail, elles sont en recherche d'amour et surtout dans ces années, en quête d'un mari.

Nous avons une belle galerie et surtout un présentation de la vie des femmes dans ces années, même si quelquefois elles nous paraissent maintenant un peu dépassées, j'ai beaucoup aimé cette immersion qui réflète (je pense) bien toute une époque.

Voilà un livre que j'ai trouvé il y a peu dans une foire aux livres, je ne le connaissais absolument pas, ni l'auteur, ni le titre et j'ai passé un bon moment de lecture avec cette plongée dans les années 50.

 

Je participe avec ce livre au pavé de l'été chez Brize

Rien n'est trop beau - Rona JAFFE - Robert LAFFONT 1960 - 2011 pour la présente édition - 669 pages.

Rien n'est trop beau de Rona JAFFE

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Grossir le ciel de Franck BOUYSSE

Publié le par Emma

Grossir le ciel de Franck BOUYSSE

Quatrième de couverture :

Abel but son verre d'un trait et se leva. Il se tenait face à Gus, tout raide, comme une espèce de bestiole qui ne voudrait pas être repérée dans un décor hostile, puis il planta ses yeux dans ceux de Gus après un silence qui ne rendait service à personne et il dit :

- Tu veux que je te dise vraiment le fond de ma pensée ?

- Je t'écoute.

- Le diable, il habite pas les enfers, c'est au Paradis qu'il habite.

 

Entre Alès et Mende, au milieu des Cévennes, un lieu-dit appelé Les Doges, deux fermes éloignées de quelques centaines de mètres, de grands espaces, des montagnes, des forêts, de la neige une partie de l'année, deux hommes, un chien, un fusil, quelques mots, des silences et de la roche pour poser le tout.

 

Mon ressenti :

Gus vit au lieu-dit Les Doges dans les Cévennes, dans une ferme, il y est seul avec son chien. Il aurait du vivre une journée comme tant d'autres mais en ce jour du mois de janvier, alors qu'il allume la télé, il apprend que l'Abbé Pierre est décédé. Cette nouvelle le touche alors qu'il ne s'est jamais intéressé à l'homme avant.

Nous vivons au jour le jour avec Gus, nous sommes dans son quotidien, ses pensées. Même si je ne connais pas du tout l'endroit, les descriptions sont tellement précises que nous y sommes .

"La ferme de Gus était pinquée dans la partie la plus haute des Doges, à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau du Pont-de-Monvert. Elle était constituée de vieux bâtiments, de terre cultivées et de taillis acoquinés en forêt de châtaigniers, de pins, de chênes, de hêtres et de mélèzes, pour l'essentiel. (...) Il faudrait dire qu'entre Les Doges et le village les kilomètres ne duraient pas pareil, selon qu'on était en bonne ou en mauvaise saison. Les distances, dans ce coin-là, c'est du temps,  pas des mètres."

Je n'ai pas pour habitude de retranscrire des citations mais ici, elles sont extrêmement précises et justes et je pourrais en mettre un certain nombre. L'écriture me touche, les mots sont bien choisis et réflète en même temps la dureté du climat, du travail et du personnage.

Gus, en effet, vit seul, dans cet endroit perdu . Il a pour seul voisin, Abel, qui  lui aussi vit seul. Ils se voient de temps en temps, pour des coups de main. Gus peut donc paraître rustre, dur, froid, et pourtant nous pouvons voir qu'il dispose aussi de jugeote, de répartie et surtout de coeur.

Pour ce qui est de l'histoire, sans rien dévoiler, j'ai suivi cet homme dans son quotidien, dans ce paysage. J'en ai appris plus sur sa vie, des petits riens de la vie mais des choses plus importantes, des bouleversements. Tour à tour, j'ai souri, j'étais dans cet endroit perdu, mais surtout j'ai été émue par ce personnage.

Oui, il y a des personnges capables de nous émouvoir, de nous toucher, de sonner juste, tellement juste que le coeur se serre. De plus, l'histoire est forte, et  belle jusqu'au bout.

 

Si je n'ai pas réussi à vous convaincre les avis de : Aifelle, Jérôme, A sauts et à gambades.

 

Grossir le ciel - Franck BOUYSSE - La Manufacture de livres 2015 - 199 pages.

 

Publié dans Que je n'oublierai pas

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Château de Laréole

Publié le par Emma

Aujourd'hui je vous emmène dans un château à quelques kilomètres de Toulouse. J'avais très envie de le visiter car je n'ai jamais vu un tel bâtiment, cette alternance de brique et pierre lui donne un résultat unique et qui me plaît beaucoup. Il a été construit en 1579 par un pastelier qui en a fait sa résidence secondaire. Il appartient désormais au Conseil Général de la Haute-Garonne, il se visite et comme il est vide, des expositions diverses le remplissent. En ce moment, c'est Marc Saint-Saëns qui y est exposé, il accueille aussi plusieurs animations en été tous les week-ends.

(Vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en plus grand et surtout pour certaines en entier)

Depuis la route...

Depuis la route...

Château de LaréoleChâteau de Laréole
Château de LaréoleChâteau de Laréole
Château de Laréole
Château de LaréoleChâteau de LaréoleChâteau de Laréole
Château de LaréoleChâteau de Laréole
Château de LaréoleChâteau de Laréole
Château de LaréoleChâteau de Laréole
Château de Laréole
Château de Laréole

Voilà, pour ma part, j'aime beaucoup ce château très bien rénové, il se visite gratuitement et je pense y retourner au fil des différentes expositions.

Pous plus d'informations :

Château de Laréole

Marc Saint Saëns

Publié dans Divers

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Les amandes amères de Laurence COSSE

Publié le par Emma

Les amandes amères de Laurence COSSE

Quatrième de couverture :

Découvrant que Fadila ne sait ni lire ni écrire, Edith entrevoit à quel point la vie est compliquée pour un analphabète et combien c'est humiliant. Elle lui propose de lui apprendre à lire le français.

Fadila n'est pas jeune. Edith n'est pas entraînée. L'apprentissage s'avère difficile. Ce qui semblait acquis un jour est oublié la semaine suivante.

Si Fadila a tant de mal à progresser, c'est que sa vie entière est difficile. Ce n'est pas une marginale. Elle a une famille, un toit, du travail. Mais la violence a marqué son rapport aux autres, depuis l'adolescence. Elle a de la rancoeur contre son Maroc natal et, en France, elle ne se fait pas à la solitude. Elle vit dans une perpétuelle inquiétude.

Edith, de son côté, se sent de plus en plus démunie dans cette aventure dont elle a pris la responsabilité et qui va l'entraîner beaucoup plus loin qu'elle n'aurait cru.

Une amitié singulière, rugueuse et douce, amère, cocasse.

 

Mon ressenti :

Un jour, une femme accompagnée par sa mère frappe chez Edith, traductrice. La maman, Fadila a perdu son travail et si les personnes du quartier l'embauchent toutes quelques heures, elle pourra continuer à gagner sa vie. Edith l'emploie donc quelques heures pour du repassage, et va s'apercevoir très vite qu'elle ne sait ni lire, ni écrire. Elle se propose donc naturellement de lui apprendre. Oui, mais ce n'est pas si facile,  encore moins lorsqu'on n'a jamais appris dans sa langue natale.

Nous suivons donc l'apprentissage de Fadila, ses premiers pas, ce qu'elle retient puis oublie quelques jours plus tard. Les difficultés qu'elle rencontre. La vie de cette femme, les difficultés qu'elle a, cette femme très franche au caractère bien trempé qui n'en fait quelquefois qu'à sa tête, la solitude, ses enfants et leurs comportements etc...

J'avais peur de m'ennuyer au début de la lecture, si ce n'est que pour lire son prénom et le temps qu'elle met à l'assimiler, mais en fait c'est une réelle réflexion sur le fait d'être analphabète. Apprendre à écrire une langue qui n'est pas la nôtre alors qu'on n'a jamais appris à écrire sa langue maternelle. L'apprentissage ne se fait pas comme avec un enfant qui est habitué à dessiner, faire des jeux avec des stylos ou ne serait-ce que tenir correctement un crayon....

Bref, une belle histoire de vie, d'apprentissage, d'amitié, de partage, d'embûches et une réelle réflexion sur l'apprentissage de l'écriture lorsque l'on est analphbète.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire de vie.

 

Les amandes amères de Laurence COSSE - Gallimard 2011 - 220 pages.

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Glacé de Bernard MINIER

Publié le par Emma

Glacé de Bernard MINIER

Quatrième de couverture :

Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise. Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.

Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière.

Mon ressenti :

Première découverte pour moi de  l'auteur, je l'ai croisé à Toulouse Polars du Sud l'année dernière.

Saint-Martin-de-Comminges, petit village des Pyrénées en plein hiver, un cheval est retrouvé accroché en haut d'une centrale hydroélectrique mort. Il n'a plus de tête, comment a t'il été monté ? Les surveillants n'ont rien entendu,  rien vu. Le commandant Servaz arrive en renfort de Toulouse pour l'enquête.

En parallèle, Diane Berg, prend un poste à l'institut psychiatrique Wargnier qui se trouve dans le même village. Ella arrive de Suisse en ce matin du 10 décembre.

L'enquête démarre, fait du surplace, mais il va  y avoir d'autres morts, et c'est sans compter sur la tenacité de ce commandant Servaz qui ne va rien lâcher. L'essentiel de l'histoire se déroule dans ce petit village mais va aussi nous amener à Toulouse. Une  enquête passionnante pour une histoire qui tient la route pleine de rebondissements. Une histoire aboutie, une vraie réussite pour un auteur que je découvrais et que je relirai sans aucun doute.

Il a reçu le prix du meilleur roman français du Festival polar de Cognac.

 

Glacé de Bernard Minier - XO Editions 2001 - 725 pages.

Du coup, voilà mon premier pavé de l'été

Glacé de Bernard MINIER

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Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine DE VIGAN

Publié le par Emma

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine DE VIGAN

Quatrième de couverture :

" Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe et celui du silence. "

D de V.

Mon ressenti :

Après Les heures souterraines, j'ai continué la découverte de Delphine de Vigan avec celui-ci.

Elle nous parle de sa mère, Lucile, son enfance dans cette famille nombreuse. De nombreux drames vont toucher cette famille. Puis lorsqu'elle est adulte, la mère qu'elle est, ce qu'elle va devenir jusqu'à la fin tragique.

Comme le précédent je me suis laissée porter par l'écriture de Delphine de Vigan. J'ai aimé cette histoire de famille même si comme Le chagrin de Lionel Duroy, j'ai tendance à lire ces livres comme des romans. Je lis une histoire. Si je m'attarde sur le fait que ce sont leurs histoires, quelque chose me gêne.

Mais en tant "qu'histoire",  j'ai aimé cette famille nombreuse, cette façon de grandir dans cette tribu, les drames qu'ils ont connu, cette écriture très agréable, accrocheuse, fluide. Les portraits de cette famille nombreuse unie en apparence. Ainsi Lucile grandit, elle va devenir à son tour maman de deux filles, qu'elle va élever seule. Un beau portrait de cette mère, mais aussi les problèmes qu'elle a, rien n'est épargné. C'est quelquefois sensible, doux, joyeux mais aussi très rude. La vie n'est pas toujours émaillée que de belles choses, comme toute famille, elle a connu des coups durs et certainement plus que la moyenne.

J'aime beaucoup cette écriture même si le sujet n'est pas évident, même si je fais abstraction que c'est son histoire, j'ai aussi aimé cette fragilité exposée lors de moments de doute et de questionnement à l'écriture de ce livre.

Bref, un très beau livre qui va rester certainement longtemps en tête.

Il a reçu :

- Prix Renaudot des lycéens  2011

- Prix roman France Télévisions 2011

- Grand prix des lectrices Elle 2012

 

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de VIGAN - Jean-Claude LATTES 2011- 401 pages.

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Auch

Publié le par Emma

Aujourd'hui, je vous emmène faire une petite balade dans la ville d' Auch, préfecture du département du Gers. Nous y sommes allés un samedi pour nous balader, je voulais découvrir cette ville qui a une architecture qui me plaît.

 

La cathédrale Sainte-Marie d'Auch

La cathédrale Sainte-Marie d'Auch

détails
détails

détails

L'Office de tourisme - l'Hôtel de VilleL'Office de tourisme - l'Hôtel de Ville

L'Office de tourisme - l'Hôtel de Ville

D'Artagnan

D'Artagnan

Auch
Détail de l'observatoire du temps de Jaume PlensaDétail de l'observatoire du temps de Jaume Plensa
Détail de l'observatoire du temps de Jaume Plensa

Détail de l'observatoire du temps de Jaume Plensa

Auch
Auch Auch

Nous sommes ensuite allé faire un tour au Parc du Couloumé.

Auch
Auch Auch
Auch
Auch
Auch

Il y avait une foire aux livres, elle était vraiment toute petite, mais j'ai tout de même acheté quelques livres, le tout pour cinq euros. Le livre En mémoire de la forêt a déjà été lu mais je ne l'avais pas dans ma bibliothèque.

 

Auch

En aparté, et rien à voir avec Auch, je ne suis pas très présente en ce moment, il fait beau partout en France mais nous avons particulièrement chaud, cette semaine des températures prévues aux alentours des 35-40 degrés...

Je suis en train de lire mon pavé de l'été mais je n'avance pas aussi vite que je le voudrais car la lecture sur le transat est impossible.

La coulée jaune, en bas de mon jardin s'est bien accentuée :-)

Auch

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Rafael, derniers jours de Gregory MCDONALD

Publié le par Emma

Rafael, derniers jours de Gregory MCDONALD

Quatrième de couverture :

Il est illettré, alcoolique, père de trois enfants, sans travail ni avenir. Il survit près d'une décharge publique, quelque part dans le sud-ouest des Etats-Unis. Mais l'Amérique ne l'a pas tout à fait oublié. Un inconnu, producteur de snuff films, lui propose un marché : sa vie contre trente mille dollars. Il s'appelle Rafael et il n'a plus que trois jours à vivre.

Mon ressenti :

Rafael se rend à un rendez-vous, il va gagner beaucoup d'argent en peu de temps, il en a besoin, il vit avec sa femme Rita et ses trois enfants dans une décharge. L'entretien se déroule, on lui apprend qu'il va participer à un "snuff film" (film mettant en scène la torture et le meurtre d'une ou plusieurs personnes), on ne lui épargne aucuns détails.

Le livre  commence avec cet entretien d'embauche un peu particulier, au troisième chapitre on lui explique les détails du film, un chapitre qu'on peut s'éviter de lire , il y a d'ailleurs un avertissement de l'auteur au début du livre. J'avoue l'avoir lu en diagonale en pensant à d'autre chose par moment. Puis, nous accompagnons Rafael dans les derniers jours avant qu'il "ne retourne au travail". Il y est question de partage, de famille, de rencontre avec les autres habitants de la décharge, les problèmes qu'ils rencontrent à vivre dans un tel endroit, de discussions, de se préparer à la suite...

Livre qui se lit vite, et qui au-delà de l'horreur nous présente un homme qui ne voit que ce moyen pour s'en sortir, il pense à sa famille, il en plein d'espoir pour eux.

Livre choc, très dérangeant mais en même temps qui nous présente un homme qui ne veut plus de cette vie pour sa femme et ses trois enfants, un livre sur leur avenir.

 

Rafael, derniers jours - Grégory McDonald - Fleuve Noir 96 - 191 pages.

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Esprit d'hiver de Laura KASISCHKE

Publié le par Emma

Esprit d'hiver de Laura KASISCHKE

Quatrième de couverture :

Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d'angoisse inexplicable. Rien n'est plus comme avant. Le blizzard s'est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant...

Mon ressenti :

Matinée de Noël, Holly se réveille tard, elle va être en retard pour préparer le déjeuner. Alors que son mari doit aller chercher ses parents à l'aéroport, elle reste à la maison avec sa fille Tatiana. Mais le blizzard se lève, un à un les invités vont décommander. Toute cette journée particulière va être accompagnée des pensées de Holly. Nous en apprenons donc plus sur sa fille Tatiana, leur vie. Des pensées de Holly qui vont et viennent, qui sont développées plus tard dans le récit, un aller-retour incessant entre présent et passé. Une ambiance dans laquelle je me suis installée, un récit qui au début m'a un peu déconcerté mais auquel je me suis habituée, une envie de continuer à tourner les pages afin d'en savoir plus. J'aurais aimé des descriptions du temps, du dehors plus conséquentes afin de me plonger encore plus dans ce blizzard.

Je fais, au final, partie de ceux qui ont beaucoup aimé. Je suis complètement laissé embarquer dans cette ambiance, cette histoire, tout m'a plu, je voulais le lire à sa sortie, puis on l'a vu et beaucoup sur les blogs, des avis très différents m'ont poussé, maintenant que ça s'est calmé, à me faire mon propre avis.

Différents avis : Jérôme, Aifelle, Sylire, Hélène, Philisine, Val, Sandrine, Violette.

 

Esprit d'hiver - Laura KASISCHKE - Christian bourgeois 2013  - 276 pages.

Publié dans beaucoup aimé

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