beaucoup aime

Quatrième de couverture :

Alertée par un message anonyme, le police criminelle de Strasbourg retrouve deux adolescents morts dans la forêt des Vosges, le corps marqué au fer par un triangle noir. Le commandant Max Keller, discret et silencieux, est chargé de l'affaire. Enfant, il était l'ami sur qui on peut compter : adulte, il est devenu un enquêteur remarquable, connu pour son intégrité et sa persévérance. Pendant ce temps, au nord de la forêt, le brillant criminologue Pierre Martignas, lui aussi intrigué par cette sombre histoire, sort de son chalet perdu, où il s'était coupé du monde depuis que sa dernière expertise s'était terminée en tragédie.
Face à un des tueurs indéchiffrables incarnat le pire de la nature humaine, les deux enquêteurs devront user de toute leur intelligence, et déployer instinct et détermination.

Mon ressenti :

Deux adolescents retrouvés morts, il leur manque des organes et surtout les deux ont un tatouage au fer rouge  représentant un triangle noir. Max Keller prend les rênes de l'enquête.
A coté de cela, Pierre Martignas, un brillant criminologue qui ne travaille plus pour la police est sollicité pour cette histoire complexe.

Un thriller assez gore, c'est anxiogène, complexe, très noir certainement le plus jusqu'à présent, au fin fond des Vosges mais pas que et très abouti. J'ai passé un excellent moment, on peut dire que je commence à en avoir lu un petit paquet de l'auteur et j'en ai d'autres qui m'attendent.

Triangle noir - Niko TACKIAN - Calmann- Lévy 2024 - 304 pages.

En aparté :

J'ai lu ce livre il y a environ deux mois, j'ai enchaîné avec Journal d'un tueur sentimental de Sepulveda qui était moyen et depuis une grosse panne, voilà la 2ème fois que je commence Les effacées de Minier qui est pourtant bien mais je paie mon année dernière avec mon changement de région. Des nouvelles habitudes à trouver, des endroits à découvrir, des travaux à faire, nous venons de refaire notre chambre, des promenades sur la plage, des nuits par moments de 10 heures, et comme il fait beau je me suis mise au vélo et après des 20 ou 27 kms de vélo le week-end je suis incapable d'ouvrir un livre le soir.

Quatrième de couverture :

A la brigade criminelle de Versailles, le commandant Cérisol a enfin une équipe opérationnelle. Un jeune pro du taekwondo à l'instinct très sûr, un adjoint sexagénaire qui gère ses dossiers aussi bien que sa famille nombreuse te une nouvelle recrue, jeune femme de caractère prête à se tailler une place dans ce cercle résolument masculin. Ils ne sont pas trop de quatre pour faire face aux affaires qui s'accumulent. D'abord un corps anonyme momifié est abandonné au cimetière. Ensuite, il y a l'apparent suicide d'une jeune femme à qui tout semblait sourire. A ces deux mystères vient s'ajouter un qui bouleverse Cérisol : sa femme Sylvia, partie pour une compétition handisport au Japon, ne donne plus signe de vie...

Mon ressenti :

Cérisol, commandant à la brigade criminelle de Versailles a une nouvelle équipière, Krzyzaniak. Elle va devoir s'intégrer dans une équipe d'hommes, car en plus de Cérisol, nous avons déjà croisé dans Tuer le fils Nicodemo, le portugais et Grospierres, le grand sportif.
Cette équipe au complet va devoir enquêter sur un corps momifié qui est retrouvé dans un cimetière à un emplacement qui n'est pas le sien. Ils vont aussi avoir à faire au suicide d'une femme. Déjà pourtant bien occupé par son boulot, le commandant Cérisol n'a plus de nouvelles de sa femme partie à une compétition sportive au Japon.
A côté de cela, Amos et Grace ont quitté le Tchad pour trouver une nouvelle terre d'accueil.

Tous ces éléments nous donne une enquête très agréable, j'ai eu du mal à lâcher le livre, il a été lu très vite. C'est fluide, plein de suspense, de surprises et j'ai aimé les caractéristiques et caractères des différents protagonistes de cette brigade de Versailles. Voilà un auteur que j'aime suivre depuis plusieurs années.

Le bruit de nos pas perdus - Benoît SEVERAC - La manufacture de livres 2024 - 284 pages.

Quatrième de couverture :

Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours présentes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, remplie d'inépuisables richesses.

Mon ressenti :

Bon je crois que tout le monde a déjà lu ce livre ou alors connaît au moins l'histoire. Une famille qui habite dans la forêt qui se retrouve avec plus rien autour et qui apprend petit à petit à vivre en autarcie.
Un livre qui peut se résumer en une phrase alors que nous suivons le quotidien de ses deux sœurs sans jamais s'ennuyer. Elles ont dix-sept et dix-huit ans et vont vivre seules, apprendre au fur et à mesure l'art de la débrouille, se mettre d'accord sur certaines décisions importantes, anticiper, s'adapter, économiser, prévoir etc... car on ne sait pas trop comment on en est arrivé à cette situation, pas de détails sur cet aspect de l'histoire, elle est vraiment ancrée sur la vie dans cette maison au milieu de la forêt, très peu de sorties de cet environnement, c'est quasiment un huis-clos. C'était une très belle immersion pour ce roman écrit il y a plusieurs années maintenant ( sortie en 1996 et traduit en 2017) même si je commençais à ressentir l'envie d'en sortir sur la toute fin, mais c'est vraiment un détail, ce n'est pas un coup de cœur mais j'ai aimé suivre leur quotidien, leurs activités. 

Dans la forêt - Jean HEGLAND - Editions Gallmeister 2017 - 309 pages.

Quatrième de couverture :

Etienne est correcteur dans l'édition. Avec sa femme Vive, délicieusement fantasque, ils forment depuis dix ans un couple solide et amoureux. Parisiens éclairés qui vont de vernissage en concert classique, ils sont l'un pour l'autre ce que chacun cherchait depuis longtemps.
Mais quelque chose va faire dérailler cette parfaite partition.
Ce sera aussi infime que l'épaisseur d'un cheveu, aussi violent qu'un cyclone qui ravage tout sur son passage.

Mon ressenti :

Un couple d'intellectuels, lui il est correcteur pour une maison d'édition, elle est photographe. Il est plutôt psychorigide, elle est extravertie, elle aime la vie, elle sait s'amuser, ils vivent sans enfants et passent leur temps en soirées, concerts de musique classique, expos photos etc... Le livre se passe sur trois jours et très vite nous savons qu'il y a eu féminicide car le mari est au poste de police en garde à vue. Nous allons faire des va-et-vient dans leur histoire, comment ils se sont rencontrés, des faits de leur vie particuliers puis le commissariat de police dans lequel le mari doit répondre de ses actes.
Comment cet homme est tombé dans la folie ? Comment ce couple en arrive là ?  Que s'est-il passé ?
L'homme est très antipathique, il est guindé, à cheval sur les mots à reprendre les policiers sur des détails de langage etc... ( d'ailleurs je m'aperçois en écrivant cet article que je l'ai jamais nommé, certainement pour mettre une distance ). On suis les sorties, la vie de ce couple tout à fait normale jusqu'au final, cette folie, cet acte, c'est glaçant, terrifiant, vraiment dur.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, le hasard a fait que je venais de lire Les sources qui parle de violences faites à une femme, je n'avais pas encore lu sur le sujet, mais là nous sommes vraiment au stade supérieur.

L'épaisseur d'un cheveu - Claire BEREST - Albin Michel 2023 - 234 pages.

Quatrième de couverture :

Dans les années 70, en banlieue parisienne, Marcelo trouve un jeune garçon sans abri sur le chantier où il travaille comme couvreur. Il lui offre le gîte et le couvert sous l’œil méfiant de sa femme Cecilia, et de leur fille, Chiara, du même âge que l'orphelin italien. Marcello ne peut se résoudre à l'abandonner et l'emmène chaque jour avec lui. Ciro apprend vite et ne connaît pas le vertige. Enfant prodigue pour Marcello, il est un étranger dangereux pour Cecilia et le souffre-douleur de Chiara. Malgré le rejet dont il est l'objet, l'adolescent est fasciné par la beauté et l'assurance de cette sœur d'adoption. Il est décidé à tout faire pour lui prouver sa loyauté et son attachement. Au risque de tout perdre.

Mon ressenti :

Nous sommes début 70, dans la région parisienne, Marcello est italien, il travaille sur les chantiers et il va recueillir un jeune italien qui dormait là seul. Il va l'accueillir chez lui, lui qui a une femme et une fille mais qui a toujours voulu avoir un garçon. Petit à petit la relation va s'installer, il va lui apprendre le métier sous l’œil méfiant de son épouse. Il doit dormir dans la même chambre que la fille de la famille, ils ont le même âge et Chiara va commencer à lui mener la vie dure.

J'avais déjà lu et beaucoup aimé les livres de Jérémie GUEZ, la trilogie : Paris la nuit, Balancé dans les cordes et Du vide plein les yeux.
Ici nous ne sommes pas dans du noir, le registre est totalement différent mais on reconnaît bien l'écriture toujours aussi directe, sans fioritures. Je me suis laissée porter par cette histoire sans rien en savoir et je l'ai aimée sans que ce soit un coup de cœur. Les relations dans la famille, le père qui veut absolument transmettre son métier à un fils, ce garçon prêt à tout pour protéger ceux qui l'ont recueilli et cette écriture qui happe dès les premières lignes
 

L'équilibre des corps - Jérémie GUEZ - Editions du Seuil 2024 - 330 pages.

Quatrième de couverture :

" Je sais ce que vous avez vu. "

Toulouse. Une sortie de périphérique. Ludovic, jeune cadre dynamique dans son SUV ; Claire, ambulancière exténuée ; et Ousmane, livreur de sushis grelottant sur son scooter : tous trois ont pris la sortie 16 ce soir-là et assisté à l’exécution de sang-froid  d'une joggeuse. Tous trois ont choisi de prendre la fuite.
Le lendemain, ils reçoivent  chacun un SMS : " Je sais ce que vous avez vu. ". Témoins du meurtre la veille, ils ignorent encore qu'ils viennent de devenir des cibles... Dans une ville traumatisée par un tueur en série, trois individus que tout oppose sont pris au piège d'un stratagème macabre, un jeu de piste qui va les pousser dans leurs retranchements et révéler leur vraie nature.

Mon ressenti :

Toulouse, sortie 16 du périphérique, trois personnes, très opposées, pas le même boulot, pas le même âge ni la même vie et pas ensemble. Ils se retrouvent les trois au même endroit, au même moment et ils sont témoins d'un meurtre. Ils prennent la fuite mais sont vite rattrapés par un SMS. Et là commence un jeu de dingue, de manipulation.
Au même moment sur la ville de Toulouse, un tueur en série rôde.
Je n'en écris pas plus sur la suite, nous sommes immédiatement dans le bain, le suspense se met en place dès les premières pages. Ils vont s'apercevoir par la suite que la personne qui leur envoie des SMS est au courant de tous leurs faits et gestes. C'est angoissant, tout va très vite,on le lit en apnée.
Je ne sais pas si vous avez entendu parler de cet auteur, je voulais le découvrir depuis quelques temps, il participe à de nombreux salons ici car il est toulousain. C'est un auteur que je vais continuer à lire, c'est très addictif.
 

Jeux de dames - Nicolas DRUART - Editions Prisma 2019 - 445 pages.

En aparté :

Merci à Philippe de prendre de mes nouvelles, cet article était prêt mais sans photo, je viens de prendre 5 minutes pour la faire et le publier d'autant plus que je voulais absolument parler de cet auteur toulousain qui est infirmier.
Je pensais pouvoir m'octroyer quelques moments sur les blogs tout en préparant un déménagement mais nous avons enchaîné tellement de galères que je n'y arrive pas. Si tout va bien, dans un mois nous nous installons dans une nouvelle région et je n'ai qu'une hâte : être installée et me poser avec un bon livre car je n'en ai pas ouvert un depuis plus d'un mois. A bientôt :)

Quatrième de couverture :

Le père de Damien s'est jeté du haut de la baie des veuves, cette falaise d'où les femmes guettaient autrefois le retour des bateaux de pêche. Damien, dans l'obligation de régler les funérailles, tente en vain d'éprouver de la tristesse. Durant l'été 1995, cet homme qu'il aurait voulu aimer est devenu un meurtrier, les contraignant sa mère et lui à déménager à l'autre bout de la France, car la ville entière maudissait leur nom. Damien n'y est d'ailleurs jamais revenu. La seule lumière dans ce pèlerinage douloureux est la perspective de revoir Oriane, son amour d'enfance. Mais, arrivé dans le quartier des pêcheurs désormais à l'abandon, il fait une découverte qui remet tout en question. Et si la vérité sur l'été 1995 était tout autre.
 

Mon ressenti :

2 époques : 1995 et 2019

En 1995, Damien, Oriane sont jeunes, ils sont amoureux, ils vivent en bord de mer. Le père de Damien est pécheur, marié mais connaît des soucis de couple, il boit beaucoup et dort régulièrement sur son bateau.
La mère de Damien a eu une aventure avec le père d' Oriane qui est le patron des pêcheurs. Elle a ensuite quitté son mari et emmené son fils avec elle. Il y a aussi Lilly, une femme seule un peu folle qui a perdu son mari, il a disparu en mer il était aussi pécheur.
De nos jours, Damien revient dans la région pour enterrer son père, cette ordure, il s'est jeté du haut d'une falaise. Il va ainsi avoir l'occasion de revoir Oriane qu'il n'a plus revu depuis cette époque, et de discuter avec Franck qui a le même âge qu'eux et qui aidait à la pêche lorsqu'il était jeune, il est maintenant devenu policier.

J'adore lorsqu'il y a deux époques qui nous sont racontées en même temps, elles alternent et sont bien distinctes. Comme toujours avec cet auteur c'est facile à lire, un véritable page-turner, il va falloir démêler le vrai du faux. Pourquoi Damien considère son père comme une ordure ? Que s'est-il passé ? Est-il au courant de tout ?
Un suspense et une fin inattendue. Une réussite. C'est le troisième que je lis de l'auteur.

Le chant du silence - Jérôme LOUBRY - Calmann Lévy 2023 - 447 pages.

Quatrième de couverture :

Benoît Gallot est conservateur au Père-Lachaise, le cimetière le plus visité au monde. Dans ce récit, il nous raconte son quotidien, rythmé par des rencontres insolites et des histoires poignantes. Il dévoile les secrets de ce lieu mythique, dans lequel des animaux vivent en pleine liberté. La vie au cimetière est plus joyeuse qu'on ne le croit, elle est même plaine de surprises....

Mon ressenti :

Je suis arrivée à ce livre par le biais d'Instagram, car ceux qui sont dessus et qui aiment les animaux connaissent son compte qui publie de magnifiques photos d'animaux croisés au Père-Lachaise, chats, divers oiseaux, renards ou fouines.
Un livre atypique qui nous fait en connaître plus sur ce lieu et avec moi ce n'était pas difficile car je ne connaissais rien. Je pensais d’ailleurs qu'il n'y avait plus que des célébrités qui y accédaient de nos jours et non, il y a toujours des personnes "lambda" qui y sont enterrées, il faut d'ailleurs côtoyer les personnes qui assistent aux enterrements et les nombreux touristes. Il nous expose la présentation du lieu, son équipe, les différents métiers, son parcours, les animaux, les célébrités, des anecdotes, des épitaphes. Bref, un peu de tout, c'est agréable à lire et distrayant. Les parties et thèmes abordés sont nombreux, variés, ce n'est pas long ni trop complet ou technique. Une petite parenthèse originale.
J'ai choisi la version poche car je le suis sur Instagram, mais dans la version brochée il y a de nombreuses photos issues de son compte.

La vie secrète d'un cimetière - Benoît GALLOT - Les Arènes 2022 - 238 pages.

Quatrième de couverture :

1976. Des femmes, pour la plupart des prostituées, sont agressées ou tuées dans le nord de l'Angleterre. La police locale est sur les dents. Un homme dirige l'enquête : George Knox, avec "sa gueule à la Richard Burton", ses éternelles Ray-Ban, ses états de service légendaires. Secondé par le détective Mark Burstyn, il se lance à corps perdu dans cette affaire, convaincu que tous les crimes sont liés. Mais le tueur récidive et semble brouiller les pistes à plaisir. Plus le temps passe, plus Knox s'enfonce dans l'abîme. Un abîme à l'image du chaos social et de la dépression qui gagant le pays...

Mon ressenti :

Nous sommes en Angleterre, on nous relate l'histoire de  "l'éventreur du Yorkshire", ce tueur qui voulait débarrasser toutes les putes de la ville, elle se passe fin des années 70 et ce sont six années d'enquête. 
Pendant ces six années on nous relate les actes odieux de ce personnage et les recherches, les courriers reçus, les thèses. A côté de l'enquête, il y a toute une époque, dont nous allons nous souvenir ou selon l'âge découvrir. J'ai beaucoup aimé la plongée dans ces années-là, les années Thatcher, et surtout la musique.
L'enquête et les flics sont intéressants, on avance petit à petit.

Je voulais découvrir cet auteur depuis longtemps et même si ce n'est que le deuxième écrit  et apparemment pas le meilleur, j'ai bien aimé le sujet traité et l'instantanée de l'époque, cette véritable immersion dans le pays et cette époque.

Sale temps pour le pays - Michaël MENTION - Payot et Rivages 2012 - 269 pages.

En aparté :

Puisque la dernière fois, j'en ai parlé, je vous en fais un second et le dernier. Le moral est vraiment bas car mon chien a tiré sa révérence au début du mois d'avril, il faut maintenant que j'apprenne à vivre sans lui , ce qui explique l'absence sur vos blogs et le peu de lecture.

Quatrième de couverture :

Quand Helena hérite de l'appartement de ses grands-parents à Athènes, elle est submergée par ses souvenirs d'enfance. Chaque été, alors que la Grèce subissait la dictature des colonels, elle séjournait auprès de sa giagia adorée et de son tyrannique pappou qu'elle craignait tant.
Devenue adulte, Helena retrouve le chemin de la Grèce grâce au séduisant Nick, qui la convainc de l'accompagner sur un site de fouilles archéologiques. Elle redécouvre les beautés de ce pays, mais aussi un versant bien plus sombre, celui du trafic d'objets d'art. Et alors qu'elle pensait avoir définitivement tourné une page sinistre de son histoire familiale avec la mort de son grand-père, elle est conduite à mener une enquête qui lui fera croiser son terrible fantôme et les crimes qu'il a commis.
En renouant étroitement avec ses origines grecques, Helena va peu à peu se révéler elle-même et trouver sa place dans le monde.

Mon ressenti :

Helena  est une jeune fille, elle habite en Angleterre, sa mère est grecque et son père anglais. Adolescente elle va en vacances chez ses grands-parents en Grèce. Son grand-père, Pappou joue un rôle important dans la dictature des colonels qui y règne, c'est pour cette raison que sa mère est restée vivre en Angleterre.  Jeune adulte, pendant l'été et grâce à son petit ami, elle va participer à des chantiers de fouilles archéologiques. Durant la même époque elle va perdre ses grand-parents et va hériter de leur appartement. Elle va donc y retourner pour s'occuper de cet aspect.
Il y a plusieurs histoires dans ce livre, le début est plutôt une découverte du pays par le biais d'une jeune fille qui découvre la culture, mais lorsque son petit ami l'incite à faire des fouilles archéologiques, nous entrons dans un nouveau pan de l'histoire sans aucun point commun avec le départ, nous sommes alors dans le marché de l'Art.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, l'autrice manie toujours l'histoire et le romanesque, tout est bien dosé et c'est toujours passionnant, même si le sujet véritable du livre ne se met en place qu'à la quatrième partie, je ne m'attendais pas du tout à ce thème ne lisant jamais les quatrièmes de couverture. 

La statuette - Victoria HISLOP - Les Escales 2023 - 489 pages.

En aparté :

Je dispose d'assez peu de temps en ce moment, des projets qui j'espère vont se mettre en place en fin d'année mais surtout et nous n'avions pas prévu cela, très peu de sommeil et le moral en berne car notre chien ne se porte pas du tout bien, donc évidemment niveau lecture ce n'est pas ça.