Nymphéas noirs de Michel BUSSI
Quatrième de couverture :
Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes... Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l'une, les yeux couleur nymphéa, rêve d'amour et d'évasion ; l'autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au coeur d'un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé....
Mon ressenti :
J'ai découvert l'auteur en lisant Un avion sans elle, j'ai eu un avis mitigé, trop de clichés, une histoire tirée par les cheveux mais je m'étais promis de lire Nymphéas noirs pour Giverny.
Dès le début du livre, un cadavre est retrouvé dans la rivière. L'inspecteur Laurenç Sérénac va s'occuper de l'enquête, il est de Toulouse et est depuis peu en Normandie.
Nous suivons en même temps que l'enquête trois femmes habitant Giverny, une de onze ans, une de trente-six ans, et une de plus de quatre vingts ans.
Même si je n'ai jamais visité l'endroit, je me suis régalée des descriptions du lieu, elles sont nombreuses, détaillées, je n'ai aucun problème à m'en faire une image et c'est pour cela que je l'ai lu. J'ai aussi aimé les éléments distillés dans le roman concernant Monet, ainsi que quelques éléments concernant d'autres peintres.
Quant à l'enquête et l'histoire, ce qui est quand même le plus important pour un policier, je l'ai trouvée très agréable, très bien menée, elle tient debout et elle est très originale. Le seul détail : je me serais bien passée du tout dernier chapitre, enfin c'est vraiment un détail.
Tout cela pour "dire" que ce livre m'a réconciliée avec l'auteur, je ne suis pas sûre d'en lire un autre, je vais peut-être préférer rester sur une bonne impression, car l'impression sur celui-ci est vraiment très bonne, une histoire agréable, facile à lire et qui mêle art et enquête.
Nymphéas noirs - Michel BUSSI - Presses de la Cité 2010 - 493 pages.