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Incandescences de Ron RASH

Publié le par Emma

Incandescences de Ron RASH

Quatrième de couverture :

Dans les sauvages Appalaches, la solitude est un paysage familier. Ruth a appris à l'apprivoiser en collectionnant les avis de disparition. Jared, délaissé par ses parents, joue aux aventuriers solitaires dans les bois. Quant à Marcie, elle se demande s'il ne vaut pas mieux être seule que mariée à un pyromane. Pour survivre, ces êtres s'accrochent farouchement à ce qui leur reste d'humanité.

Mon ressenti :

Je n'avais encore jamais lu cet auteur, voilà donc  des nouvelles, un bon moyen de découvrir son écriture, il est composé de douze nouvelles.
Ce sont des portraits de personnes vivant dans un milieu rural, elles sont souvent dépourvues d'éducation, elles sont plutôt désespérées, vivant souvent avec peu des moyens.  On passe du vol des œufs, ou des boucles de ceinturon dans les tombes, en passant par le rêve d'un petit garçon de faire de l'avion.
Des thèmes très variés, des histoires même si elles sont courtes avec toujours un message ou quelque chose à en tirer, une nature omniprésente avec des descriptions magnifiques.
Ron Rash nous décrit avec très peu de mots des gens et des situations, un style épuré mais loin d'être pauvre car avec de belles images, sans jugement, il se pose juste là et raconte ce qu'il voit.
J'ai beaucoup aimé ces nouvelles et j'ai découvert enfin cet auteur que je voulais lire depuis un bon moment, un petit livre qui se lit très vite et j'ai hâte d'en découvrir un autre de lui, déjà sur mes étagères.

 

Incandescences - Ron RASH - Seuil 2015 - 198 pages.

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Dans la douleur du siècle de Gilles VINCENT

Publié le par Emma

Dans la douleur du siècle de Gilles VINCENT

Quatrième de couverture :

1944, Lestelle-Bétharram, Basses-Pyrénées

Sur dénonciation, les enfants juifs de la colonie de la Croix des Hauteurs sont arrêtés par les polices françaises et allemandes. Seul le petit Léon Adler en réchappe.
Soixante-dix ans plus tard, l'identité du coupable délateur fait la une des journaux. 
Samuel Adler, fils de l'unique survivant, et Marie, fille du présumé dénonciateur, décident de faire équipe pour établir la vérité. Ils découvrent bientôt que dans cette France "libre" , les silences des uns se heurtent aux connivences des autres. Et que deux générations plus tard, leurs consciences sont encore au secret.

 

Mon ressenti :

Léon Adler est un enfant juif qui se retrouve le seul rescapé d'une rafle, une personne les a dénoncés ; mais lui, ce matin-là, n'était pas là, exceptionnellement il était resté dormir chez un copain. Des années après, le coupable est retrouvé, l'affaire remonte à la surface, elle fait la une des journaux la fille de l'accusé est certaine que ce n'est pas lui et fait des recherches, accompagnée par le fils de Léon. Même si le duo des deux personnes peut paraître un peu improbable, ils vont ensemble rechercher le vrai coupable.
Une histoire qui se lit très vite, qu'on a du mal à lâcher, il y a du suspense, des phrases courtes, des mots justes. Il faut retrouver le chemin de la mémoire, la quête est importante. Il y a les souvenirs, les non-dits, les secrets, les oublis, les silences, les trahisons etc...
C'est beau et triste à la fois, un livre qui se lit très facilement, c'est prenant.
Une belle rencontre sur un petit salon du livre dans la région toulousaine.

 

Dans la douleur du siècle - Gilles VINCENT - Edition In8 2018 - 233 pages.

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Le camp des autres de Thomas VINAU

Publié le par Emma

Le camp des autres de Thomas VINAU

Quatrième de couverture :

Gaspard fuit dans la forêt avec son chien. Il a peur, il a froid, il a faim, il court, il trébuche, se cache, il est blessé. Un homme le recueille. L'enfant s'en méfie : ce Jean-le-blanc, est-ce un sorcier ? un contrebandier ?
En 1907, Georges Clemenceau crée les Brigades du Tigre pour en finir avec " ces hordes de pillards, de voleurs et même d'assassins, qui sont la terreur de nos campagnes ". au mois de juin, la toute nouvelle police arrête une soixantaine de voleurs, bohémiens et déserteurs qui, sous le nom de la Caravane à Pépère et dirigée par un certain Capello, terrorisaient la population. C'est avec eux que Gaspard, l'enfant insoumis, partira un matin sur les routes.

Mon ressenti :

Deuxième livre que je lis de cet auteur afin de découvrir un peu plus son écriture.
Gaspard, un enfant,  part en forêt avec son chien, il ne part pas se promener mais il est en fuite. Cette première partie de l'histoire m'a complètement happée, la nature y est merveilleuse, on s'y croirait, elle peut aussi être dangereuse, nous suivons ces pas dans cette nature, sa fuite, les bruits, les cachettes etc...
Il va ensuite faire la rencontre d'un homme, il va petit à petit se relâcher et pouvoir souffler et c'est là qu'il va croiser une bande d'individus, la Caravane à Pépère, il va partir avec eux, il va y apprendre beaucoup de choses, y croiser une galerie d'individus à part.
Une lecture agréable, j'aime beaucoup sa manière de décrire la nature, c'est tellement juste, avec pourtant assez peu de mots. Je vais continuer à le lire.


Le camp des autres - Thomas VINAU - Alma 2017 - 187 pages.

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115 de Benoît SEVERAC

Publié le par Emma

115 de Benoît SEVERAC

Quatrième de couverture :

Coup de froid sur Toulouse. Frigorifiée sous son gilet pare-balles, Nathalie Decrest attend l'assaut. Perquisitionner un camp de gitans n'est jamais une partie de plaisir. Seul bon côté de l'affaire : avoir réquisitionné (contre son gré) les services de Sergine Hollard, la vétérinaire. Entre celle qui soigne à ses frais les chiens de SDF et la garante de l'ordre public, l'hostilité est palpable. Leur foi en l'humanité, leur engagement sans faille devraient les réunir - leurs méthodes les séparent, au contraire. Les tragédies qu'elles s'apprêtent à découvrir exigeront des deux femmes qu'elles joignent enfin leurs forces...

 

Mon ressenti :

Camp de Ginestous à Toulouse, Nathalie Decrest doit donner l'assaut à son équipe pour stopper des combats de coq, elle fait ainsi appel à la vétérinaire déjà rencontrée dans Le chien arabe, Sergine Hollard. Leur rencontre avait été assez explosive les fois précédentes. Sur le lieu, Sergine s'aperçoit qu'il y a deux femmes albanaises et un enfant cachés dans un hangar, ils essaient de fuir leur proxénète. Elle va essayer d'en savoir plus, elle se préoccupe toujours des autres et cela ne va pas s'arrêter là.
Encore une fois nous voici à Toulouse, ce sont les marginaux, les prostituées qui sont au premier plan. Le rythme est agréable, nous suivons les avancements de ces deux femmes dans leurs recherches, elles vont même s'aider et s'apprécier. J'ai beaucoup aimé retrouver les personnages du Chien arabe et avoir des nouvelles de certains personnages juste comme un clin d'œil au premier. Ils peuvent aisément se lire indépendamment.
Un bon polar urbain, chaque grosse agglomération possède sa part de misère et tous les dérivés qui vont avec, ils sont ici très bien représentés.
 

115 - Benoît SEVERAC - 2017 - 302 pages.

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Un sur deux de Steve MOSBY

Publié le par Emma

Un sur deux de Steve MOSBY

Quatrième de couverture :

C'est un grand jour pour Mark Nelson. Après avoir tout investi dans son travail, à la suite de la mort tragique de sa petite amie, il est nommé dans l'équipe de John Mercer, flic légendaire, qui vient de retrouver son poste après une longue dépression.
C'est ce moment précis que choisi l'ennemi intime de Mercer pour réapparaître. Un tueur qui s'en prend aux couples et ne laisse qu'un des deux amants en vie. Lorsqu'il enlève une jeune femme et son compagnon, Mercer et Nelson n'ont que quelques heures pour les retrouver.
Ce n'est que le début d'un puzzle cauchemardesque, aux pièces parfaitement ciselées. Les apparences sont en effet trompeuses et le plan du tueur se révèle peu à peu une manipulation machiavélique à l'intensité dramatique et au rebondissement final digne des plus grands thrillers.

 

Mon ressenti :

Mark Nelson vient de prendre sa première affectation après la mort de sa petite amie dans l'équipe du très renommé John Mercer, ce dernier vient tout juste de sortir de dépression. Alors qu'ils ne se connaissent pas, il va falloir se jeter à l'eau car une affaire et pas des moindres se profile. En effet, un couple a disparu, très vite en faisant des recherches John Mercer connaît ce tueur qui s'en prend au couple et sous la torture n'en garde qu'un sur deux…

J'ai vraiment beaucoup aimé ce thriller, il est efficace, original par sa construction, assez machiavélique. En effet, toutes les voix de cette histoire sont distribuées de la même manière. Nous n'avons pas une vision de l'histoire (par exemple celle de l'enquêteur) mais tour à tour les différents personnages, ainsi nous passons des flics, au couple disparu, au tueur, à la femme de Mercer etc... Tout cela donne des éléments nouveaux et un angle différent à la lecture avec une alternance régulière qui fait tourner les pages très vite. 
C'est ma première lecture de l'auteur et je l'ai trouvée très réussie, je crois en avoir un autre de l'auteur dans ma bibliothèque, j'aurais donc l'occasion d'en voir un autre aspect.

J'ai beaucoup de retard dans mes chroniques de livres, encore une fois, je me suis laissée déborder...

 

Un sur deux - Steve MOSBY - Sonatine 2008 - 415 pages.

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Une putain d'histoire de Bernard MINIER

Publié le par Emma

Une putain d'histoire de Bernard MINIER

Quatrième de couverture :

" Au commencement était la peur… "

Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s'abat, et la nuit… Le début d'une "putain d'histoire".
Une histoire d'amour et de peur, de bruit et de fureur. L'histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l'enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu'au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s'y perd...

 

Mon ressenti :

Bernard Minier a abandonné pour cette histoire les Pyrénées, Toulouse et son Commandant Servaz.
Nous voilà aux Etats-Unis, sur une île, nous suivons les habitants de cette île et surtout un groupe de jeunes qui ont en apparence une vie normale. Tout va évoluer, et changer lorsqu'une jeune fille est retrouvée morte sur la plage. Inutile d'en écrire plus sur l'histoire, d'ailleurs pour une fois, la quatrième de couverture n'en dit pas trop et je trouve cela très bien, je les découvre lorsque je les écris sur mon blog car je ne les lis jamais.

Un décor agréable, dépaysant pour suivre cette bande d'adolescents. Un thriller efficace, qui se lit bien et vite. Ici pas de policier déprimé, alcoolique ou perdu, tout commence par une dispute sur le ferry. Sur cette île, tout le monde se connaît, tout le monde sait ce que fait l'autre, oui en apparence…
La tension va monter crescendo avec des thèmes actuels comme la quête d'identité, les dérives internet, la surveillance permanente des êtres partout et par tous les moyens et leurs conséquences. De multiples rebondissements dans cette histoire, un très bon polar divertissant, actuel et bien ficelé.

 

Une putain d'histoire - Bernard MINIER - XO Editions 2015 - 593 pages.

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Dans les forêts de Sibérie de Sylvain TESSON

Publié le par Emma

Dans les forêts de Sibérie de Sylvain TESSON

Quatrième de couverture :

Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand chose pour changer le monde. je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.

Mon ressenti :

Six mois dans une cabane avec vue sur le lac Baïkal, ça fait rêver ! Il faut tout de même rajouter quelques éléments, des petits détails : seul, des pâtes et tabasco pour nourriture, il faut aller couper le bois pour se chauffer, si on veut voir quelqu'un il faut marcher cinq jours etc...

Un journal de bord qui nous raconte sa vie sur place, jour après jour des notes sur ce qu'il fait et même si il contemple et lit beaucoup, il est tout de même très actif. Il nous offre une retraite calme, il faut prendre son temps et savoir regarder la beauté de tout ce qui nous entoure. Avec un bon livre, un thé ou une vodka il apprend à connaître et apprécier cette nature autour de lui. A côté de tout cela, il faut tout de même s'activer pour se chauffer, pour aller pêcher, faire des randonnées de plusieurs jours, pour en découvrir encore plus. 
Il faut savoir prendre son temps et savourer, la nature autour de lui n'a plus aucun secret au bout de quelques semaines, il se plaît à attendre les mésanges tous les matins, et l'arrivée de deux chiots dans cette retraite va y mettre un peu de vie.
J'ai beaucoup aimé cette parenthèse hors du temps, c'est totalement dépaysant, prendre le temps, savoir regarder, écouter les animaux et le silence qui les entoure, apprécier. Pour émettre un petit bémol, il n'aurait pas fallu qu'il fasse plus de pages, c'est bien suffisant pour le contenu.
Une première lecture de l'auteur, une découverte agréable mais je ne sais pas si je vais le relire, pour le style on alterne entre le très littéraire et la description, c'est assez déconcertant.

 

Dans les forêts de Sibérie - Sylvain TESSON - Gallimard 2011 - 267 pages.

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Sur la plage de Chesil de Ian McEWAN

Publié le par Emma

Sur la plage de Chesil de Ian McEWAN

Quatrième de couverture :

" Ils étaient jeunes, instruits, tous les deux vierges avant leur nuit de noces, et ils vivaient en des temps où parler de ses problèmes sexuels était manifestement impossible…" Le soir de leur mariage, Edward Mayhew et Florence Ponting se retrouvent enfin seuls dans la vieille auberge du Dorset où ils sont venus passer leur lune de miel. Mais en 1962, dans l'Angleterre d'avant la révolution sexuelle, on ne se débarrasse pas si facilement de ses inhibitions et du poids du passé. Les peurs et les espoirs du jeune historien et de la violoniste prometteuse transforment très vite leur nuit de noces en épreuve de vérité où rien ne se déroule selon le scénario prévu.

Mon ressenti :

Edward et Florence sont jeunes, inexpérimentés et viennent de se marier, ils sont dans une auberge pour leur nuit de noces. Alors qu'Edward attend cette soirée depuis bien longtemps, pour Florence l'attente n'est pas la même, il va falloir se jeter à l'eau. Hélas, elle ne va pas forcément se passer comme prévu. L'histoire va alterner entre cette fameuse soirée, leur jeunesse, leur rencontre, leurs études et la nature qui les entoure.

L'Angleterre des années 60, deux jeunes amoureux, instruits mais par manque de dialogue vont troubler cette soirée pourtant si importante à leurs yeux : leur nuit de noces. Comment cette incompréhension, ce puritanisme va les amener à gâcher cette soirée primordiale, pourtant dans un cadre de rêve. Les descriptions de la nature sont magnifiques et contrastent avec l'ambiance qui règne, l'ambiance entre les deux est électrique, chacun se pose des questions jusqu'au dénouement final.
C'est la première fois que je le lis, c'est finement analysé, les sentiments de chacun, les interdits, les libertés, les convenances, le poids de l'éducation.

 

Sur la plage de Chesil - Ian McEwan - Gallimard 2008 - 149 pages.

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Les grandes villes n'existent pas de Cécile COULON

Publié le par Emma

Les grandes villes n'existent pas de Cécile COULON

Quatrième de couverture :

" Quelle horreur d'être jeune dans ce coin !" Cette remarque, Cécile Coulon l' a entendue pendant toute son adolescence. Jolis mais invivables, ces petits villages du fin fond du Massif central, qui disparaissent de la carte une fois la nuit tombée ? L'auteure et ses amis d'enfance ont pourtant su en faire leur terrains de jeux et d'apprentissage. Entre le stade, l'école, l'unique boutique, la salle polyvalente et l'église, il semble, à lire la romancière, qu'il soit possible de grandir heureux dans l'ignorance la plus totale des grandes villes. 

 

Mon ressenti :

Grandir à la campagne, grandir dans une ville dans laquelle il n'y a pas de cinéma, de magasins, grandir dans un village dans lequel tout le monde se connaît. Voilà un état des lieux sur ce qu'est grandir à la campagne, les occupations, être très souvent dehors, aller au stade qui est le lieu de rencontre pour les adolescents, se lever tôt et rentrer tard pour aller à l'école ou au lycée en car etc...
Cécile Coulon nous parle d'un petit  village dans le Massif Central, mais beaucoup de choses m'ont parlées, j'ai été élevée dans un petit village dans le Finistère. Beaucoup de point communs, je suis revenue en arrière, je me suis retrouvée adolescente car la campagne est la même qu'elle soit au centre , au nord ou au sud, il n'y a que certaines occupations qui diffèrent. Lorsqu'elle parle de ses occupations extérieures, ski, neige, les miennes étaient plutôt axées mer mais tout le reste est identique.
Un état des lieux de cette campagne certaines fois mal aimées, mais en même temps de plus en plus de personnes s'y installe, une carte postale d'une époque car internet change la donne maintenant, une petite bouffée d'air qui m'a rajeunie le temps de la lecture.

C'est ma première lecture de l'auteure, un autre de ses livres m'attend sur mes étagères même si celui-ci est un peu à part, j'ai beaucoup aimé l'écriture. Evidemment, les petits villages me parlent, j'y ai grandi même si je ne trouvais pas toujours cela agréable sur le moment, ça me parle toujours car j'habite, par choix en campagne, nous devons être environ 170 dans le village, et je n'habite pas au cœur du village mais sur le coteau d'en face :).

 

Les grandes villes n'existent pas - Cécile COULON - Seuil 2015 - 100 pages.

 

 

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Au fond de l'eau de Paula HAWKINS

Publié le par Emma

Au fond de l'eau de Paula HAWKINS

Quatrième de couverture :

En froid avec sa sœur Nel depuis des années, Julia n'a pas voulu lui répondre lorsque celle-ci a tenté de la joindre. Une semaine plus tard, le corps de Nel est retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, la ville de leur enfance. Obligée d'y revenir, Julia est terrifiée. De quoi a-t-elle le plus peur ? D'affronter le prétendu suicide de sa sœur ?  De s'occuper de Léna, sa nièce de quinze ans, qu'elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu'elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c'est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.

Mon ressenti :

Après La fille du train, nous voici Au fond de l'eau. Un village, Beckford, une rivière qui a toute son importance, entre le lieu d'attraction mais aussi le lieu dans lequel se déroule des drames, en effet plusieurs femmes y sont mortes.
Alors que Nel écrivait un livre sur ce lieu et ce qui s'y était passé, elle est retrouvée morte dans cette rivière qui la fascinait tellement. Julia, sa sœur, qui ne lui a pas parlé depuis des années arrive sur le lieu, elle doit partager son temps avec sa nièce qu'elle ne connaît presque pas.
Une histoire qui commence doucement, il va falloir rassembler toutes les pièces du puzzle sans être pressé. A tour de rôle, les personnages distillent quelques informations, brouillant régulièrement les pistes, les époques sont différentes, les relations entre humains ne sont pas toujours aisées.
Un très bon suspense, c'est efficace, prenant, même si je crois qu'à la différence de l'avis de nombreuses personnes, j'ai préféré La fille du train.

 

Au fond de l'eau - Paula HAWKINS - Sonatine 2017 - 405 pages.

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