Billy Wilder et moi de Jonathan COE
Quatrième de couverture :
Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte sa Grèce natale pour découvrir le monde. Sac à dos, elle traverse les Etats-Unis et se retrouve à Los Angeles, où elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, la voici à la table du célèbre cinéaste hollywoodien Billy Wilder, dont elle ne connaît absolument rien. Quelques mois plus tard, sur une île grecque transformée en plateau de cinéma, elle retrouve le réalisateur et devient son interprète le temps d'un fol été, sur le tournage de son avant-dernier film, Fedora.
Tandis que la jeune femme s'enivre de cette nouvelle aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne. Conscient que sa gloire commence à se faner, rejeté par les studios américains et réalisant un film auquel peu de personnes croient vraiment, il entraîne Calista sur la piste de son passé, au cœur de ses souvenirs familiaux les plus sombres.
Mon ressenti :
Au début du livre, Calista est une femme grecque, mariée, deux filles déjà grandes. Elle habite Londres, elle va nous raconter son travail dans les années 70 pour le cinéaste Billy Wilder. Un peu au hasard, elle a eu l'occasion de travailler avec lui sur le tournage du film Fedora.
Tout d'abord, je suis fan de Jonathan Coe, j'ai presque tout lu de lui (je suis d'ailleurs en plein dans Le cœur de l'Angleterre ), il y a quelques années je les lisais au fur et à mesure des sorties.
Immédiatement nous sommes dans l'histoire, il a vraiment le don de nous plonger dans une ambiance, comment elle a rencontré Billy Wilder, et comment elle s'est retrouvée à le suivre de l'Allemagne, à la Grèce, en passant par la France.
Un livre qui se lit très bien, très vite, très plaisant et distrayant. On sent vraiment l'admiration qu'il porte au cinéaste. Je l'ai lu en trois jours il y a quelques mois et alors que je croyais que j'allais très vite l'oublier, je me souviens encore très bien de cette petite parenthèse.
Billy Wilder et moi - Jonathan COE - Gallimard 2021 - 292 pages.
En aparté :
Je suis encore dans les livres lus en 2021, je vous en passe un certain nombre car mes souvenirs ne sont pas assez clairs mais j'ai quand même certaines choses à écrire sur certains :
J'ai continué à lire Viveca Sten, son deuxième, ça se lit toujours bien mais si vous voulez vous lancer, il faut les lire dans l'ordre car dans le deuxième elle donne toutes les infos du premier !
J'ai aussi passé les trois mois d'été, oui, oui, vous lisez bien sur Etés anglais d'Elizabeth Jane Howard, moi qui aime les livres lents habituellement, j'ai vraiment eu du mal, je l'ai d'ailleurs fini en mélangeant tous les personnages ! Tellement j'ai mis du temps à le lire, et le pire c'est que j'ai acheté le deuxième....
J'ai beaucoup aimé Enfant de salaud de Sorj Chalandon mais c'était très éprouvant à lire et Tuer le fils de Benoît Severac était un super moment de lecture.