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En douce de Marin LEDUN

Publié le par Emma

En douce de Marin LEDUN

Quatrième de couverture :

Sud de la France. Un homme est enfermé dans un hangar isolé. Après l'avoir séduit, sa geôlière, Emilie, lui tire une balle à bout portant. Il peut hurler, elle vit seule dans son chenil, au milieu de nulle part. Elle lui apprend que, cinq ans plus tôt, alors jeune infirmière, elle a été victime d'un chauffard. L'accident lui a coûté une jambe. Le destin s'acharne. La colère d'Emilie devient aussi puissante qu sa soif de vengeance.

Mon ressenti :

Voilà un an que je l'avais dans ma PAL, il était temps que je l'en sorte d'autant plus que mon cher et tendre l'a lu depuis bien longtemps et m'avait dit qu'il s'était régalé.

Tout commence le soir du 14 juillet, Simon est à la fête à Begaarts-Plage, il a repéré tout de suite Emilie. D'ailleurs Emilie n'est pas une inconnue car il la croise au bar-tabac tous les vendredis. Après quelques paroles, une cigarette, Simon est persuadé qu'il va passer une bonne soirée en sa compagnie, elle l'emmène d'ailleurs chez elle. Tout ne va pas se passer comme il le pensait.
Nous voilà plongé dans un roman noir, une histoire de vengeance, une tension qui va crescendo. Un huis-clos accentue cette atmosphère pesante, noire. Je l'ai lu très vite complètement happée par cette histoire, je ne savais pas du tout où on m'emmenait. Emilie, complètement perdue, en colère, en veut à la terre entière. On alterne entre le présent et le passé afin de comprendre comment elle en  est arrivée là. On est en plein été dans les Landes mais l'atmosphère qui règne dans ce livre est glaciale. Un très bon roman que j'ai vraiment eu du mal à lâcher, un roman noir à découvrir sans tarder d'autant plus qu'il est sorti en poche.

 

En douce - Marin LEDUN - Ombres Noires 2016 - 251 pages.
 

Publié dans Que je n'oublierai pas

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Bienheureux ceux qui ont soif... de Anne HOLT

Publié le par Emma

Bienheureux ceux qui ont soif... de Anne HOLT

Quatrième de couverture :

Un viol barbare et un portrait robot impossible à faire, des mares de sang et aucun cadavre : la ville d'Oslo est en état de choc. Victimes assoiffées de vengeance, coupables rêvés et conclusions trop hâtives, l'enquête d'Hanne Wilhelmsen nage en eaux troubles. L'inspectrice traque les démons des criminels, mais aussi ceux, plus sombres et plus discrets, de la police...

Mon ressenti :


Oslo connaît tous les samedis une scène de crime mais celle-ci est sans victimes apparentes, mais avec des litres de sang et toujours un endroit avec une série de chiffre. Hanne Wilhelmsen , inspectrice qui s'occupe de l'affaire doit, en parallèle, enquêter sur le viol d'une jeune fille qui rentrait à son appartement un samedi soir. Hanne ne manque pas d'occupation, elle ne sait plus ou donner de la tête. L'enquête va durer un mois, alors qu'il y a une vague de chaleur en Norvège.
C'est bien ficelé, rythmé, pas de temps morts. Des chapitres assez courts , qui vont à l'essentiel, une inspectrice hors du commun, originale. Une enquête à rebondissement, un mois pendant lequel nous vivons au quotidien dans et avec la police d'Oslo.
J'ai passé un très bon moment, je ne l'avais jamais lue, elle nous parle d'un sujet qu'elle connaît bien car elle a une belle palette d'emplois : inspecteur de police, reporter, avocate spécialisée dans les affaires d'enfants et ministre de la Justice. A l'occasion, je la relirai certainement.

Une belle découverte faite dans une boîte à lire et qui me permet de participer au challenge nordique chez Margotte.

 

Bienheureux ceux qui ont soif - Anne HOLT - Edition Odin 1999 - 231 pages.

 

Bienheureux ceux qui ont soif... de Anne HOLT

Publié dans beaucoup aimé

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La maison atlantique de Philippe BESSON

Publié le par Emma

La maison atlantique de Philippe BESSON

Quatrième de couverture :

"J'ai souvent repensé à la mise en place du piège qui allait se refermer sur nous. A cet étrange ballet à quatre, dans lequel parfois s'immisçait un étranger. A ces va-et-vient d'une maison à l'autre, du jardin à la chambre, de la fraîcheur de la véranda à la chaleur de la plage ; ces déplacements infimes que nous accomplissions et qui tissaient à leur manière une toile où nous allions nous empêtrer.  A cette langueur de juillet, lorsqu'on succombe à la paresse et que le désir s'insinue. A ces abandons progressifs : de la morale, du discernement, du sens commun.
Nous aurions pu facilement tout empêcher mais aucun d'entre nous n'a pris la décision d'arrêter la machine folle. Aucun d'entre nous n'y a songé. "

 

Mon ressenti :

Dès le début du livre nous apprenons que le narrateur est orphelin, il l'a été jeune, 16 ans quand il a perdu sa mère et 18 ans son père. L'histoire se déroule l'année de ses 18 ans lorsque son père lui demande de venir passer des vacances dans la maison atlantique. Une maison de vacances qu'ils ont depuis de nombreuses années. Son père espère qu'ils vont se réconcilier durant ses vacances.

J'ai découvert l'écriture de Philippe Besson il y environ une dizaine d'années, à cette période j'en ai lu plusieurs, puis je suis passée à autre chose. Depuis quelques temps, je me disais que ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas lu. Autant vous écrire tout de suite que j'ai été déçue par cette histoire.
J'ai évidemment retrouvé l'écriture simple, fluide et efficace de l'auteur. Les chapitres courts, qui donnent envie de continuer. Nous sommes dans cette maison de vacances, au bord de mer, le narrateur nous raconte ce qu'ils font, comment ils passent leur temps, c'est simple mais prenant. J'ai aussi retrouvé la sensibilité dans l'écriture, la justesse et précision dans les sentiments évoqués.
Mais, puisqu'il y en a un, je n'ai pas été complètement convaincue par l'histoire, en le refermant j'ai été déçue. Bon on est d'accord que ce n'est pas un policier, il ne va donc pas y avoir de rebondissement mais je suis tout de même restée à côté.
Un livre, au final, agréable mais qui ne me restera pas en tête longtemps.

 

La maison atlantique - Philippe BESSON - Editions Julliard 2014 - 217 pages.

Publié dans Moyennement aimé

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Des hommes de Laurent MAUVIGNIER

Publié le par Emma

Des hommes de Laurent MAUVIGNIER

Quatrième de couverture :

Ils ont été appelés en Algérie au moment des "événements", en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies.
Mais parfois, il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire en hiver, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que, quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.

Mon ressenti :

Après La foule, il me fallait lire autre chose de l'auteur, voilà chose faite.
Voilà quarante ans que Bernard et les autres sont allés à la guerre, ils ont fait la guerre d'Algérie. Ils ont continué leur vie depuis, d'ailleurs le début du livre ne nous parle pas de la guerre mais d'une soirée d'anniversaire. C'est lors de l'anniversaire de Solange que Bernard appelé Feu-de-Bois, son frère aîné alors marginal, alcoolique, clochard va offrir un cadeau et va partir en colère suite aux réactions des autres. Tout ceci va replonger ces hommes quarante ans en arrière, un événement minime et anodin  qui aurait du être une fête va les replonger dans ces années, ils n'ont rien oublié de ce qu'ils ont vécu.

On y vient tout doucement, et ici l'auteur ne nous raconte pas la guerre, ce n'est pas un livre de guerre mais bien un livre sur ces hommes. De leur départ, de leur vie là-bas, de ce qu'ils ont ressenti, vu, vécu, des conséquences sur ces êtres.
Un livre pas évident, on ressent les émotions, les horreurs. Pour moi, Laurent Mauvignier a l'art de faire ressentir, de trouver les mots toujours justes, précis. Comme pour La foule, je reste sans voix devant tant d'exactitude, de justesse dans les propos, on ne le lit pas, on le vit.
A découvrir sans aucuns doutes.

 

Des hommes - Laurent MAUVIGNIER - Les éditions de Minuit 2011 - 283 pages.

 

Publié dans Que je n'oublierai pas

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En attendant Bojangles d'Olivier BOURDEAUT

Publié le par Emma

En attendant Bojangles d'Olivier BOURDEAUT

Quatrième de couverture :

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur "Mr. Bojangles" de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c'est la mère, feu-follet imprévisible et extravagant. C'est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Melle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l'appartement. C'est elle qui n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.

 

Mon ressenti :

Après tout le monde comme souvent je découvre ce roman qui a connu sur les blogs un grand succès.
Un petit garçon nous raconte la vie de ses parents, ils rendent celle-ci joyeuse, aucune routine mais un brin de folie pour qu'elle soit belle et surprenante. Ils aiment danser, recevoir des amis, profiter et s'amuser. Je ne dévoilerai rien de plus sur cette histoire car j'ai beaucoup aimé tout découvrir au fur et à mesure.
Une belle histoire d'amour : c'est tour à tour surprenant, drôle, triste, loufoque, plein de poésie, d'amour. Ils ont des rêves et font tout pour les réaliser, certaines choses sont à leur yeux beaucoup plus importantes que les obligations du quotidien.
Un premier roman éblouissant, plein de génie, pleins de rêves et paillettes sans être niais, j'ai vraiment eu du mal à le lâcher et j'ai été portée par "Mr Bojangles".
A découvrir si ce n'est pas encore fait !

 

En attendant Bojangles - Olivier BOURDEAUT - Finitude 2015 - 159 pages.

Publié dans Que je n'oublierai pas

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D'après une histoire vraie de Delphine DE VIGAN

Publié le par Emma

D'après une histoire vraie de Delphine DE VIGAN

Quatrième de couverture :

" Tu sais parfois, je me demande s'il n'y a pas quelqu'un qui prend possession de toi. "

 

Mon ressenti :

L'angoisse de la page blanche, Delphine De Vigan se pose des questions, se demande ce qu'elle va bien pouvoir écrire après l'énorme succès de Rien ne s'oppose à la nuit. En effet, ce dernier a été beaucoup vendu, il a connu un énorme succès, beaucoup de séances de signatures, beaucoup de gens se sont déplacés. Après toutes ces rencontres, elle se sent lasse, elle est fatiguée, elle a du mal à gérer cette soudaine notoriété. En parallèle, elle va commencer à  recevoir des lettres anonymes d'une personne qui se sent trahie, bafouée par ce dernier livre. Dans cette ambiance elle va rencontrer L., qui va devenir amie avec elle, proche, très proche, trop proche...
Difficile de savoir ce qui est vrai, ou romancé dans ce livre. Un thriller psychologique qui se lit tout seul, qui oscille entre le réel et l'imagination. Une amie qui après avoir fait tout pour l'aider, va devenir très vite essentielle mais aussi et surtout intrusive. Jusqu'où  va t-elle être capable d'aller ? Quelles vont être les conséquences ? Je l'ai lu comme un suspense, ça se met en place petit à petit, on a envie d'en savoir plus, on suit sa vie avec ces retours en arrière afin de bien comprendre dans quelles conditions elle a connu cette personne. C'est très bien mené, passionnant, ça fait peur, on se demande si on pourrait un jour croiser une telle personne. Evidemment, je me suis bien identifiée au personnage.
Je n'ai par contre pas du tout essayé de savoir ce qui était vrai ou faux dans cette histoire.
Un livre lu en à peine deux jours tellement je l'ai aimé.

 

D'après une histoire vraie - Delphine De Vigan - Editions J.C. Lattès 2015 - 479 pages.

Publié dans Que je n'oublierai pas

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