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vite lu - vite oublie

Jours sans faim de Delphine DE VIGAN

Publié le par Emma

Jours sans faim de Delphine DE VIGAN

Quatrième de couverture :

" Cela s'était fait progressivement. Pour en arriver là. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Sans qu'elle puisse aller contre. Elle se souvient du regard des gens, de la peur dans leurs yeux. Elle se souvient de ce sentiment de puissance qui repoussait toujours plus loin les limites du jeûne et de la souffrance. Les genoux qui se cognent, des journées entières sans s'asseoir.
En manque, le corps vole au-dessus des trottoirs. Plus tard, les chutes dans la rue, dans le métro, et l'insomnie qui accompagne la faim qu'on ne sait plus reconnaître.
Et puis le froid est entré en elle, inimaginable. Ce froid qui lui disait qu'elle était arrivée au bout et qu'il fallait choisir entre vivre et mourir. "

 

Mon ressenti :

Laure a 19 ans, elle est anorexique, elle pèse 36 kilos, elle va alors devoir rentrer à l'hôpital, elle va devoir choisir si elle veut s'en sortir car à ce stade, elle n'a plus trop le choix. Nous allons suivre les mois d'hospitalisation.
Voilà un sujet assez difficile, l'anorexie, pas évident de passionner les foules avec un tel sujet. Elle nous raconte ce qu'elle ressent, ses doutes, ses angoisses, ses difficultés, l'hospitalisation.
J'étais très accrochée au début du livre, et puis alors qu'il n'est vraiment pas très épais j'ai eu du mal à le terminer. J'ai trouvé ça assez plat, avec des longueurs, assez inintéressant, alors qu'en général j'aime beaucoup ses livres,  peut-être le moment pour le lire a été mal choisi. J'avais déjà lu sur le thème de l'anorexie Lettres à l'absente de PPDA que j'avais trouvé intéressant et original. Je m'aperçois qu'en un mois, j'ai quasiment oublié ce que j'ai lu.

 

Jours sans faim - Delphine DE VIGAN - Editions Grasset 2001 - 125 pages.

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La mémoire de ma mère de Giulia SALVATORI

Publié le par Emma

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Quatrième de couverture :

- Maman, tu n'es vraiment pas gentille avec moi !

Un frisson m'a parcourue. Elle faisait des mots croisés sur la table de la cuisine et c'est à moi, sa fille,qu'elle s'adressait ainsi. Dehors resplendissait le ciel toujours bleu de la Sardaigne...

- Comment m'as-tu appelée ?

- Maman  pourquoi ?

- Mais maman....C'est toi ma maman !

 

 

 

Mon ressenti :

Tiens voilà un livre sur la maladie d'Alzheimer, je ne supporte pas que l'on me parle de maladies et préfère m'éclipser lors de telles conversations mais j'ai toujours eu une attirance pour ce thème, une envie de comprendre...

Le livre débute par les premiers signes  alarmants,  sa fille nous les décrit, nous expose les premières situations.

Tiens ça commence bien, une envie de tourner les pages pour en savoir plus....

Sauf car il y en a un, elle ne nous parle absolument pas de la maladie, celui-ci n'est qu'un prétexte pour nous raconter la vie d'Annie Girardot.Une vie bien remplie, sa vie d'actrice, ses rôles, sa vie de femme, le ressenti et du coup un peu de vie de sa fille, pleins de choses que je ne savais pas, mais Alzheimer est très peu présent, d'où une grande déception, d'autant plus que la quatrième de couverture est trompeuse.

Je vous conseille de le lire si vous voulez apprendre des choses sur sa vie mais pas plus.

 

 

Annie Girardot, la mémoire de ma mère de Giulia SALVATORI - 2007

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L'envie de Sophie FONTANEL

Publié le par Emma

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Quatrième de couverture

 

"Pendant une longue période, qu'au fond je n'ai à coeur ni de situer dans le temps, ni d'estimer en nombre d'années, j'ai vécu dans peut-être la pire insubordination de notre époque, qui est l'absence de vie sexuelle.

Encore faudrait-il que ce terme soit le bon, si l'on considère qu'une part colossale de sensualité a accompagné ces années, où seuls les rêves ont comblé mes attentes -mais quels rêves-, et où ce que j'ai approché, ce n'était qu'en pensées-mais quelles pensées.

Sur ce rien qui me fut salutaire, et dans lequel j'ai appris à puiser des ressources insoupçonnées, sur ce qu'est la caresse pour quelqu'un qui n'est plus caressé et qui, probablement, ne caresse plus, sur l'obsession gonflant en vous et dont on dit si bien qu'elle vous monte à la tête, sur le foule résignée que je devine, ces gens que je reconnais en in instant et pour lesquels j'éprouve tant de tendresse, je voulais faire un livre."

 

Mon ressenti

 

Voilà un livre "atypique" vu le sujet traité, l'auteur sort des sentiers battus pour s'attaquer à un sujet comme celui-ci.

J'ai aimé le début et beaucoup moins ensuite ....

Le début est très agréable, c'est bien écrit, elle décrit dans ces chapitres les 1ers jours ou semaines de bien-être après le début de l'abstinence.

J'y ai noté de belles formules, en voici une de celles que j'aime :

"Dès qu'on se rencontre soi-même, les autres cherchent qui ça peut bien être."

 

Puis j'ai l'impression que le livre se perd lorsqu'elle parle des autres, les gens qu'elle cotoie, autant sa copine de Bâle que son voisin Gordon....., j'ai commencé à décrocher à ce moment.

Je ne voyais pas trop ce qu'ils venaient faire là, j'avais l'impression qu'elle voulait étayer sa thèse et qu'elle voulait prouver que c'est elle qui avait raison.

Une fois passés ces épisodes, elle reparle d'elle mais c'était fini, j'étais perdue et n'ai plus jamais été dedans.

Je ne pense pas qu'il va me rester grand chose de cette lecture dans quelques semaines ou mois ...

 


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Cour nord d'Antoine CHOPLIN

Publié le par Emma

 

 

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Quatrième de couverture :

 

Cela se passe au début des années 80. Cela pourrait se passer aujourd'hui. Dans une petite ville du Nord, le personnel d'une usine menacée de fermeture est en grève. Le jour, Léo participe mollement à la lutte, aux côtés de son père, leader syndical. La nuit, il répète dans un quartet de jazz.

 

 

Mon ressenti :

 

Voilà un petit livre qui se lit très vite, avec un sujet  dans l'air du temps depuis quelques années car il parle de la fermeture d'une usine.

J'ai aimé l'histoire et les différents contrastes qu'il y a , tout d'abord le contraste entre un père hyper actif dans la grève, l'usine c'était sûrement toute sa vie, et le fils qui n'a pas l'air très investi.

L'autre disparité est celui du monde ouvrier comme on le connaît dur, des horaires à respecter etc... et le monde du jazz du fils, le monde de la nuit, plus libre etc...

Une histoire agréable mais vais-je m'en souvenir longtemps, rien n'est moins sûr...

 

 

 

 

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Lune captive dans un oeil mort de Pascal GARNIER

Publié le par Emma

 

 

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Quatrième de couverture :

 

Martial et Odette viennent d'emménager dans une résidence paradisiaque au sud de la France, loin de leur grise vie de banlieue. Les Conviviales offrent un atout majeur : protection absolue et sécurité garantie - pour seniors uniquement.

Assez vite, les défaillances du gardiennage s'ajoutent à l'ennui de l'isolement. Les premiers voisins s'installent enfin. Le huis clos devient alors un shaker explosif : troubles obsessionnels, blessures sercrètes, manaces fantasmées du monde extérieur. Jusqu'à ce que la lune, une nuit plus terrible que les autres, se reflète dans l'oeil du gardien...

 

 

 

 

Mon ressenti :

 

J'avais décidé de continuer à explorer les livres de Pascal Garnier, ayant trouvé la Théorie du panda plutôt agréable à lire.

Martial et Odette s'installe dans un nouvel environnement de vie mais tout ne va pas se passer comme prévu, ils vont accumuler de malchance.

Le sujet traité est intéressant par contre j'ai trouvé que c'était tout de même gros.

Au final un bon moment de détente, avec des situations cocasses, un livre qui ne restera pas dans les annales pour moi.

 

 

 

 

Lune captive dans un oeil mort de Pascal GARNIER, Zulma 2009

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La septième vague de Daniel GLATTAUER

Publié le par Emma

 

 

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Quatrième de couverture :

 

Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connait pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où l'on brûle pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? "Pourquoi veux-tu me rencontrer ?" demande Leo inquiet. "Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir" répond Emmi, séductrice.

 

 

Mon ressenti :

 

J'ai lu le premier tome il y a quelques mois (avant le blog) et je l'ai lu très vite, j'étais tenu en haleine mais avec tout de même un peu d'éxaspération devant ces personnages.

Au début de ce tome, Emmi et Leo m'exaspéraient encore à jouer sur les mots, tourner autour du pot !

Puis je me suis laisser prendre par la lecture et il s'est tout de même lu assez rapidement.

C'était une lecture plaisante, j'étais curieuse de ce phénomène de mode qui tourne autour de ce livre.

 

 

La septième vague de Daniel GLATTAUER (traduit de l'allemand) Grasset 2011

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Spirales de Tatiana DE ROSNAY

Publié le par Emma

 

 

 

 

 

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Quatrième de couverture :

 

Hélène est une femme à la vie lisse, sans histoires. Un jour, sur un coup de tête, elle qui n'a jamais connu la moindre aventure, trompe son mari avec un inconnu. L'adultère vire au cauchemar quand, au lit, l'amant sans nom meurt d'une crise cardiaque. Hélène s'enfuit, décidée à ne rien dire, et surtout à tout oublier. Mais, affolée, elle laisse son sac à main dans la chambre de l'inconnu. Son sac, avec ses papiers...

Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix.

Jusqu'où ?

 

 

Mon ressenti :

 

Un livre qui se lit très vite, les chapitres sont courts, les phrases aussi, tout cela nous maintient dans le suspense.

On est mis tout de suite dans l'action, on a envie de continuer à tourner les pages pour en savoir plus .

La fin est particulière, je ne veux pas en dire trop mais j'aime les choses claires et là ce n'est pas le cas, à nous de nous faire notre fin !

Au final un livre que j'ai bien aimé mais qui est tout de même assez court et je ne sais pas si il va rester dans mon esprit bien longtemps, un moment agréable !

 

 

 

 

Spirales de Tatiana DE ROSNAY, Plon

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Je reviens te chercher de Guillaume MUSSO

Publié le par Emma

 

 

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Quatrième de couverture :

 

"Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d'aimer. Nous croyons toujours avoir le temps, mais ce n'est pas vrai. Un jour nous prenons conscience que nous avons franchi le point de non-retour, ce moment où l'on ne peut plus revenir en arrière. Ce moment où l'on se rend compte qu'on a laissé passer sa chance..."

Ethan, Céline, Jessie.

Un homme, une femme, une enfant.

Trois personnages au bord du gouffre.

Qui vont se croiser, se détruire et s'aimer.

 

Ont-ils déjà franchi le point de non-retour ?

Il leur reste 24 heures pour tout changer.

Mais l'amour peut-il vaincre la mort ?

 

 

 

Mon ressenti :

 

Je lis de temps en temps un livre de cet auteur car je sais que ça va aller tout seul.

Même si le sujet de ces livres est toujours un peu le même, je suis tout de suite happée par l'histoire, on y entre tout de suite et l'histoire mêle surnaturel et suspense.

Je le classe dans les vite lu, vite oublié ; ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas aimé, bien au contraire Guillaume Musso me fait toujours passer un bon moment (contrairement à l'autre auteur, vous voyez de qui je parle !?) mais l'histoire ne laisse jamais un souvenir impérissable.

En résumé, un bon livre de plage ou de train.

 

 

 

 

Guillaume MUSSO, Je reviens te chercher - XO Editions 2008

Publié dans Vite lu - vite oublié

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