Lettres du couloir de la mort de Joseph KITCHENS
Quatrième de couverture :
Incarcéré à la prison de Huntsville (Texas), condamné à mort pour avoir violé et tué une jeune femme en 1986, Joseph William Kitchens est exécuté par injection létale le 9 mai 2000.
Grâce à l'entremise d'Amnesty International, section française, il entreprend de correspondre avec Suzanne, ancien professeur d'anglais, membre de l'ACAT (action des chrétiens pour l'abolition de la torture).
Témoins, mois après mois, de l'évolution de Joseph, Suzanne et ses amis de l'ACAT sont vivement impressionnés par son humanité, son espérance et sa repentance sincère, qui culminent dans ses dernières lettres, juste avant l'exécution.
Cette correspondance exceptionnelle vaut en outre par ce qu'elle révèle de la condition carcérale sans issue. Enfin, elle met en évidence une nécessité fondamentale aujourd'hui aux Etats-Unis : la remise en cause de la peine de mort dans de nombreux états.
Mon ressenti :
Joseph Kitchens, 30 ans, dans le couloir de la mort depuis 7 ans, va envoyer une lettre à Amnesty Internationale en juillet 93 afin d'avoir un ou une correspondante. Il va obtenir une réponse en janvier 96 de la part de Suzanne, membre de l'ACAT, mère et grand-mère, ancienne enseignante d'anglais. Le livre commence donc, avec la réponse de Joseph le 27 janvier 1996. Les lettres de Joseph sont complètes, par contre, pour celles de Suzanne, nous en avons l'idée générale.
Cette correspondance va durer jusqu'en mai 2000 lorsqu'il sera exécuté.
Tout au long de cette correspondance, Joseph aborde tantôt des sujets distrayants ou courants, mais aussi ses différents emplois au sein de la prison afin de pouvoir payer les timbres. Ils vont souvent écrire sur la religion, Joseph est croyant et cette foi va se développer au fur et à mesure même si quelquefois il doit "se faire un peu violence" pour retourner dans le droit chemin. Beaucoup de thèmes abordés durant cette longue correespondance, avec sur les derniers mois, l'incertitude de la date de la fin.
A la fin de la correspondance, les éléments connus d'Amnesty international sur Joseph, une prière de lui et sa dernière déclaration.
Je l'ai trouvé très intéressant, beeaucoup de sujets abordés, il m'a beaucoup fait penser au magnifique film de Tim Robbins La dernière marche qui m'avait absolument bouleversé lorsque je l'ai vu la première fois lors de la sortie avec Susan Sarandon et Sean Penn.
Lettres du couloir de la mort - Joseph KITCHENS - Arléa 2001 - 200 pages.