Les larmes noires sur la terre de Sandrine COLETTE
Quatrième de couverture :
Avec pour unique trésor un nourrisson dans les bras, la jeune Moe est amenée de force dans un centre d'accueil pour déshérités, surnommé "la Casse". La Casse, c'est une ville de miséreux logés dans des carcasses de voitures posées sur cale. On attribue à Moe une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures, et voilà leur logement, à elle et au petit.
Au milieu de l'effondrement de sa vie, Moe connaît enfin un coup de chance : dans sa ruelle, cinq femmes s'épaulent pour affronter la noirceur du quartier. Elles vont les adopter, elle et son fils, et chercher ensemble une solution pour s'en sortir. Mais à quel prix ?
Mon ressenti :
Moe est une jeune fille, elle habite avec son mari et son fils. Son mari l'a séduite sur son lieu de vacances, elle a tout lâché pour le suivre, tellement impatiente de quitter son île. Sa vie avec lui va se révéler loin d'être rose, elle décide donc de prendre son fils et de s'en aller. Alors que tout ne se passe pas comme prévu, elle est rattrapée par les services sociaux, elle se retrouve à habiter dans une casse de voitures. On lui attribue une voiture qui va devenir son lieu de vie, dans une allée à côté de cinq femmes qui se serrent les coudes et qui vont les prendre sous leurs ailes.
Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu un Sandrine Colette, il m'a fallu faire une pause assez longue car j'avais comme une overdose de violence et noirceur. Du coup, la pause a été très bénéfique car j'ai beaucoup apprécié ma lecture. C'est comme d'habitude loin d'être rose, l'histoire de Moe et son fils est très dure, il y a des passages très éprouvants, cependant, il y ici et là quelques lumières. Au fil de l'histoire, nous allons connaître le parcours de chacune de ses copines d'infortune, leur vie et comment elles sont arrivées là avec des portraits de chacune d'entre elles.
Les larmes noires sur la terre - Sandrine COLETTE - Denoël 2017 - 379 pages.