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Les huit montagnes de Paolo COGNETTI

Publié le par Emma

Les huit montagnes de Paolo COGNETTI

Quatrième de couverture :

Pietro est un enfant de la ville. L'été de ses onze ans, ses parents louent une maison à Grana, au coeur du val d'Aoste. Là-bas, il se lie d'amitié avec Bruno, un vacher de son âge. Tous deux parcourent inlassablement les alpages, forêts et chemins escarpés. Dans cette nature sauvage, le garçon découvre également une autre facette de son père qui, d'habitude taciturne et colérique, devient attentionné et se révèle un montagnard passionné. Vingt ans plus tard, le jeune homme reviendra à Grana pour y trouver refuge et tenter de se réconcilier avec son passé.

 

Mon ressenti :

Nous sommes dans les années 80, Pietro vit en ville et va avec ses parents tous les étés en montagne, dans le val d'Aoste, ils y louent une maison. Pietro va y trouver un ami, Bruno, avec lequel il va explorer de multiples endroits. Le père aime la solitude et surtout la randonnée, malgré son mal des montagnes, Pietro va suivre son père un temps…
C'est une histoire de familles, une histoire d'amitié, une histoire de montagnes.
Pietro va avoir des difficultés de communication avec son père, mais ce dernier va lui laisser l'amour de la montagne en héritage, même si il va arrêter de suivre son père à un moment donné, ce sera pour mieux y revenir. Les descriptions de paysage sont magnifiques, la montagne est un personnage à part entière, elle apparaît toujours en toile de fond, elle a toujours un rôle.
A côté de ce père qu'il a du mal à comprendre, il va nouer une vraie amitié, très profonde avec Bruno, cet enfant des montagnes, vacher.  Ils vont commencer par explorer, effectuer des expériences, puis cette amitié va devenir bien réelle et durer bien au-delà des vacances d'été, elle va se poursuivre au fil des années. 
Une histoire profonde, marquante, sincère, triste, émouvante, j'ai beaucoup aimé les suivre dans ces montagnes en Italie et j'ai refermé le livre le cœur serré.

 

Les huit montagnes - Paolo COGNETTI - Stock 2017 - 284 pages.

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Le nouveau nom (l'amie prodigieuse 2) d'Elena FERRANTE

Publié le par Emma

Le nouveau nom (l'amie prodigieuse 2) d'Elena FERRANTE

Quatrième de couverture :

" Si rien ne pouvait nous sauver, ni l'argent, ni le corps d'un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement. "

Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qu'elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L'air de la mer doit aider Lila à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano.

Mon ressenti :

Nous continuons à découvrir les vies de Lila et Elena, elles ont grandi, nous sommes maintenant dans les années 60. Elles vont prendre des chemins bien différents, Lila va se marier. Elena, elle, va poursuivre ses études, elle va donc quitter Naples.
Leur amitié va être mise à rude épreuve, elles vont s'éloigner physiquement et par leurs choix. Le mariage de Lila sera jalonné de pas mal d'épreuves. Elles vont se retrouver le temps d'un été à Ischia.
J'ai encore passé un très bon moment à la lecture de ce tome, qui se lit très vite, les différents sentiments sont décortiqués, les parcours de chacune pour s'émanciper et changer leurs conditions sociales.
Même si j'ai un peu moins aimé ce tome, je n'avais qu'une hâte : lire le troisième, je m'étais pourtant lancée timidement dans le premier sans rien en attendre.

En aparté, j'ai regardé il y a deux jours le premier épisode du tome 1 en série et je n'ai pas du tout aimé. Je comprends qu'il faille condenser pour une série mais j'ai eu une impression d'une accumulation de noirceur, de drames, de disputes etc... Je n'ai même pas regardé le deuxième, le premier épisode m'a suffi avec son accumulation d'événements lugubres .

 

Je participe avec ce livre au pavé de l'été chez Brize.

Le nouveau nom - Elena FERRANTE - Gallimard 2016 - 623 pages.

Le nouveau nom (l'amie prodigieuse 2) d'Elena FERRANTE

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L'amie prodigieuse d'Elena FERRANTE

Publié le par Emma

L'amie prodigieuse d'Elena FERRANTE

Quatrième de couverture :

" Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. "
Elena et Lila vivent dans le quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

 

Mon ressenti :

Comme bien souvent je me lance dans une lecture après tout le monde, me voilà partie en Italie pour y rencontrer Elena et Lila.
Nous sommes dans les années 50, dans un quartier de Naples, nous allons vivre les premières années de deux amies jusqu'à leur 16 ans. Elles sont différentes mais en même temps complémentaires, nous les suivons dans leur quotidien, leurs jeux, la vie de quartier. Elles vont pourtant prendre des chemins différents avec en toile de fond la vie de quartier en plein changement.

Je me suis passionnée pour les aventures de ces deux copines et de leur entourage, j'ai tout aimé, le lieu, les gens etc... On le lit sans s'en apercevoir, on entre dans leur vie, on s'attache aux personnages, d'autres moins mais tout ce quartier devient pour quelques jours le notre. Enfin le notre en livre car ça a confirmé ce que je pensais, je n'aimerais pas du tout y aller, ce bruit, ces gens qui parlent fort etc... 
J'ai tout aimé, ce que je regrette est de ne pas les avoir lus avant car du coup, je n'ai pas regardé la série l'année dernière tirée du livre. Ayant beaucoup de retard dans mes articles, je peux vous écrire que j'ai déjà lu les deux suivants, il me reste le dernier.

 

L'amie prodigieuse - Elena FERRANTE - Gallimard 2014 - 430 pages.

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Incandescences de Ron RASH

Publié le par Emma

Incandescences de Ron RASH

Quatrième de couverture :

Dans les sauvages Appalaches, la solitude est un paysage familier. Ruth a appris à l'apprivoiser en collectionnant les avis de disparition. Jared, délaissé par ses parents, joue aux aventuriers solitaires dans les bois. Quant à Marcie, elle se demande s'il ne vaut pas mieux être seule que mariée à un pyromane. Pour survivre, ces êtres s'accrochent farouchement à ce qui leur reste d'humanité.

Mon ressenti :

Je n'avais encore jamais lu cet auteur, voilà donc  des nouvelles, un bon moyen de découvrir son écriture, il est composé de douze nouvelles.
Ce sont des portraits de personnes vivant dans un milieu rural, elles sont souvent dépourvues d'éducation, elles sont plutôt désespérées, vivant souvent avec peu des moyens.  On passe du vol des œufs, ou des boucles de ceinturon dans les tombes, en passant par le rêve d'un petit garçon de faire de l'avion.
Des thèmes très variés, des histoires même si elles sont courtes avec toujours un message ou quelque chose à en tirer, une nature omniprésente avec des descriptions magnifiques.
Ron Rash nous décrit avec très peu de mots des gens et des situations, un style épuré mais loin d'être pauvre car avec de belles images, sans jugement, il se pose juste là et raconte ce qu'il voit.
J'ai beaucoup aimé ces nouvelles et j'ai découvert enfin cet auteur que je voulais lire depuis un bon moment, un petit livre qui se lit très vite et j'ai hâte d'en découvrir un autre de lui, déjà sur mes étagères.

 

Incandescences - Ron RASH - Seuil 2015 - 198 pages.

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Dans la douleur du siècle de Gilles VINCENT

Publié le par Emma

Dans la douleur du siècle de Gilles VINCENT

Quatrième de couverture :

1944, Lestelle-Bétharram, Basses-Pyrénées

Sur dénonciation, les enfants juifs de la colonie de la Croix des Hauteurs sont arrêtés par les polices françaises et allemandes. Seul le petit Léon Adler en réchappe.
Soixante-dix ans plus tard, l'identité du coupable délateur fait la une des journaux. 
Samuel Adler, fils de l'unique survivant, et Marie, fille du présumé dénonciateur, décident de faire équipe pour établir la vérité. Ils découvrent bientôt que dans cette France "libre" , les silences des uns se heurtent aux connivences des autres. Et que deux générations plus tard, leurs consciences sont encore au secret.

 

Mon ressenti :

Léon Adler est un enfant juif qui se retrouve le seul rescapé d'une rafle, une personne les a dénoncés ; mais lui, ce matin-là, n'était pas là, exceptionnellement il était resté dormir chez un copain. Des années après, le coupable est retrouvé, l'affaire remonte à la surface, elle fait la une des journaux la fille de l'accusé est certaine que ce n'est pas lui et fait des recherches, accompagnée par le fils de Léon. Même si le duo des deux personnes peut paraître un peu improbable, ils vont ensemble rechercher le vrai coupable.
Une histoire qui se lit très vite, qu'on a du mal à lâcher, il y a du suspense, des phrases courtes, des mots justes. Il faut retrouver le chemin de la mémoire, la quête est importante. Il y a les souvenirs, les non-dits, les secrets, les oublis, les silences, les trahisons etc...
C'est beau et triste à la fois, un livre qui se lit très facilement, c'est prenant.
Une belle rencontre sur un petit salon du livre dans la région toulousaine.

 

Dans la douleur du siècle - Gilles VINCENT - Edition In8 2018 - 233 pages.

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Le camp des autres de Thomas VINAU

Publié le par Emma

Le camp des autres de Thomas VINAU

Quatrième de couverture :

Gaspard fuit dans la forêt avec son chien. Il a peur, il a froid, il a faim, il court, il trébuche, se cache, il est blessé. Un homme le recueille. L'enfant s'en méfie : ce Jean-le-blanc, est-ce un sorcier ? un contrebandier ?
En 1907, Georges Clemenceau crée les Brigades du Tigre pour en finir avec " ces hordes de pillards, de voleurs et même d'assassins, qui sont la terreur de nos campagnes ". au mois de juin, la toute nouvelle police arrête une soixantaine de voleurs, bohémiens et déserteurs qui, sous le nom de la Caravane à Pépère et dirigée par un certain Capello, terrorisaient la population. C'est avec eux que Gaspard, l'enfant insoumis, partira un matin sur les routes.

Mon ressenti :

Deuxième livre que je lis de cet auteur afin de découvrir un peu plus son écriture.
Gaspard, un enfant,  part en forêt avec son chien, il ne part pas se promener mais il est en fuite. Cette première partie de l'histoire m'a complètement happée, la nature y est merveilleuse, on s'y croirait, elle peut aussi être dangereuse, nous suivons ces pas dans cette nature, sa fuite, les bruits, les cachettes etc...
Il va ensuite faire la rencontre d'un homme, il va petit à petit se relâcher et pouvoir souffler et c'est là qu'il va croiser une bande d'individus, la Caravane à Pépère, il va partir avec eux, il va y apprendre beaucoup de choses, y croiser une galerie d'individus à part.
Une lecture agréable, j'aime beaucoup sa manière de décrire la nature, c'est tellement juste, avec pourtant assez peu de mots. Je vais continuer à le lire.


Le camp des autres - Thomas VINAU - Alma 2017 - 187 pages.

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115 de Benoît SEVERAC

Publié le par Emma

115 de Benoît SEVERAC

Quatrième de couverture :

Coup de froid sur Toulouse. Frigorifiée sous son gilet pare-balles, Nathalie Decrest attend l'assaut. Perquisitionner un camp de gitans n'est jamais une partie de plaisir. Seul bon côté de l'affaire : avoir réquisitionné (contre son gré) les services de Sergine Hollard, la vétérinaire. Entre celle qui soigne à ses frais les chiens de SDF et la garante de l'ordre public, l'hostilité est palpable. Leur foi en l'humanité, leur engagement sans faille devraient les réunir - leurs méthodes les séparent, au contraire. Les tragédies qu'elles s'apprêtent à découvrir exigeront des deux femmes qu'elles joignent enfin leurs forces...

 

Mon ressenti :

Camp de Ginestous à Toulouse, Nathalie Decrest doit donner l'assaut à son équipe pour stopper des combats de coq, elle fait ainsi appel à la vétérinaire déjà rencontrée dans Le chien arabe, Sergine Hollard. Leur rencontre avait été assez explosive les fois précédentes. Sur le lieu, Sergine s'aperçoit qu'il y a deux femmes albanaises et un enfant cachés dans un hangar, ils essaient de fuir leur proxénète. Elle va essayer d'en savoir plus, elle se préoccupe toujours des autres et cela ne va pas s'arrêter là.
Encore une fois nous voici à Toulouse, ce sont les marginaux, les prostituées qui sont au premier plan. Le rythme est agréable, nous suivons les avancements de ces deux femmes dans leurs recherches, elles vont même s'aider et s'apprécier. J'ai beaucoup aimé retrouver les personnages du Chien arabe et avoir des nouvelles de certains personnages juste comme un clin d'œil au premier. Ils peuvent aisément se lire indépendamment.
Un bon polar urbain, chaque grosse agglomération possède sa part de misère et tous les dérivés qui vont avec, ils sont ici très bien représentés.
 

115 - Benoît SEVERAC - 2017 - 302 pages.

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Un sur deux de Steve MOSBY

Publié le par Emma

Un sur deux de Steve MOSBY

Quatrième de couverture :

C'est un grand jour pour Mark Nelson. Après avoir tout investi dans son travail, à la suite de la mort tragique de sa petite amie, il est nommé dans l'équipe de John Mercer, flic légendaire, qui vient de retrouver son poste après une longue dépression.
C'est ce moment précis que choisi l'ennemi intime de Mercer pour réapparaître. Un tueur qui s'en prend aux couples et ne laisse qu'un des deux amants en vie. Lorsqu'il enlève une jeune femme et son compagnon, Mercer et Nelson n'ont que quelques heures pour les retrouver.
Ce n'est que le début d'un puzzle cauchemardesque, aux pièces parfaitement ciselées. Les apparences sont en effet trompeuses et le plan du tueur se révèle peu à peu une manipulation machiavélique à l'intensité dramatique et au rebondissement final digne des plus grands thrillers.

 

Mon ressenti :

Mark Nelson vient de prendre sa première affectation après la mort de sa petite amie dans l'équipe du très renommé John Mercer, ce dernier vient tout juste de sortir de dépression. Alors qu'ils ne se connaissent pas, il va falloir se jeter à l'eau car une affaire et pas des moindres se profile. En effet, un couple a disparu, très vite en faisant des recherches John Mercer connaît ce tueur qui s'en prend au couple et sous la torture n'en garde qu'un sur deux…

J'ai vraiment beaucoup aimé ce thriller, il est efficace, original par sa construction, assez machiavélique. En effet, toutes les voix de cette histoire sont distribuées de la même manière. Nous n'avons pas une vision de l'histoire (par exemple celle de l'enquêteur) mais tour à tour les différents personnages, ainsi nous passons des flics, au couple disparu, au tueur, à la femme de Mercer etc... Tout cela donne des éléments nouveaux et un angle différent à la lecture avec une alternance régulière qui fait tourner les pages très vite. 
C'est ma première lecture de l'auteur et je l'ai trouvée très réussie, je crois en avoir un autre de l'auteur dans ma bibliothèque, j'aurais donc l'occasion d'en voir un autre aspect.

J'ai beaucoup de retard dans mes chroniques de livres, encore une fois, je me suis laissée déborder...

 

Un sur deux - Steve MOSBY - Sonatine 2008 - 415 pages.

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Une putain d'histoire de Bernard MINIER

Publié le par Emma

Une putain d'histoire de Bernard MINIER

Quatrième de couverture :

" Au commencement était la peur… "

Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s'abat, et la nuit… Le début d'une "putain d'histoire".
Une histoire d'amour et de peur, de bruit et de fureur. L'histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l'enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu'au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s'y perd...

 

Mon ressenti :

Bernard Minier a abandonné pour cette histoire les Pyrénées, Toulouse et son Commandant Servaz.
Nous voilà aux Etats-Unis, sur une île, nous suivons les habitants de cette île et surtout un groupe de jeunes qui ont en apparence une vie normale. Tout va évoluer, et changer lorsqu'une jeune fille est retrouvée morte sur la plage. Inutile d'en écrire plus sur l'histoire, d'ailleurs pour une fois, la quatrième de couverture n'en dit pas trop et je trouve cela très bien, je les découvre lorsque je les écris sur mon blog car je ne les lis jamais.

Un décor agréable, dépaysant pour suivre cette bande d'adolescents. Un thriller efficace, qui se lit bien et vite. Ici pas de policier déprimé, alcoolique ou perdu, tout commence par une dispute sur le ferry. Sur cette île, tout le monde se connaît, tout le monde sait ce que fait l'autre, oui en apparence…
La tension va monter crescendo avec des thèmes actuels comme la quête d'identité, les dérives internet, la surveillance permanente des êtres partout et par tous les moyens et leurs conséquences. De multiples rebondissements dans cette histoire, un très bon polar divertissant, actuel et bien ficelé.

 

Une putain d'histoire - Bernard MINIER - XO Editions 2015 - 593 pages.

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Dans les forêts de Sibérie de Sylvain TESSON

Publié le par Emma

Dans les forêts de Sibérie de Sylvain TESSON

Quatrième de couverture :

Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand chose pour changer le monde. je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.

Mon ressenti :

Six mois dans une cabane avec vue sur le lac Baïkal, ça fait rêver ! Il faut tout de même rajouter quelques éléments, des petits détails : seul, des pâtes et tabasco pour nourriture, il faut aller couper le bois pour se chauffer, si on veut voir quelqu'un il faut marcher cinq jours etc...

Un journal de bord qui nous raconte sa vie sur place, jour après jour des notes sur ce qu'il fait et même si il contemple et lit beaucoup, il est tout de même très actif. Il nous offre une retraite calme, il faut prendre son temps et savoir regarder la beauté de tout ce qui nous entoure. Avec un bon livre, un thé ou une vodka il apprend à connaître et apprécier cette nature autour de lui. A côté de tout cela, il faut tout de même s'activer pour se chauffer, pour aller pêcher, faire des randonnées de plusieurs jours, pour en découvrir encore plus. 
Il faut savoir prendre son temps et savourer, la nature autour de lui n'a plus aucun secret au bout de quelques semaines, il se plaît à attendre les mésanges tous les matins, et l'arrivée de deux chiots dans cette retraite va y mettre un peu de vie.
J'ai beaucoup aimé cette parenthèse hors du temps, c'est totalement dépaysant, prendre le temps, savoir regarder, écouter les animaux et le silence qui les entoure, apprécier. Pour émettre un petit bémol, il n'aurait pas fallu qu'il fasse plus de pages, c'est bien suffisant pour le contenu.
Une première lecture de l'auteur, une découverte agréable mais je ne sais pas si je vais le relire, pour le style on alterne entre le très littéraire et la description, c'est assez déconcertant.

 

Dans les forêts de Sibérie - Sylvain TESSON - Gallimard 2011 - 267 pages.

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